La Pluma, un rappeur « conscient »

Le rappeur La Pluma a sorti un premier album en solo, et invite d’autres artistes à l’accompagner. Le musicien décline des thèmes de la vie quotidienne

Il a écrit des vers de rap sur l’environnement, ou encore la force des mots. L’artiste La Pluma sort son premier album solo, Lueurs d’espoir, une compilation de cinq titres qui

« parlent de la vie dans son ensemble ».

Ce rappeur originaire de Mantesla-Jolie, ingénieur et père de famille, interprète une poésie musicale inspirée de ce qu’est l’existence au quotidien.

« Je fais du rap conscient, tout en m’interdisant de mettre des insultes dans mes textes. Je ne me limite pas à parler des cités ghettos. Je veux aussi passer le message qu’il faut rester tournés vers nos objectifs et nos rêves », « Au niveau musical, j’utilise beaucoup le piano et les refrains chantés, interprétés par des chanteurs invités, qui contribuent à donner beaucoup de douceur à l’ensemble »,

explique-t-il.

ajoute le rappeur qui est accompagné dans cet album d’artistes locaux comme Whita ou Moh.

Un ancien d’Adage

Le titre phare de cet album, Paradoxe, met en scène la chanteuse et comédienne Lola Zidi et souligne les contrastes du monde actuel :

Anthony Nocente n’a pas abandonné la pratique de la musique et il fait donc, avec cet enregistrement, un retour en force ; plusieurs radios locales l’ont invité récemment et des titres de l’album ont été diffusés sur les ondes. Des projets ?

« Je n’exclus pas de me produire sur scène à nouveau »,

annonce-t-il. La Pluma a aussi commencé à écrire un prochain album, qui, comme il l’annonce,

« abordera des thèmes de société ».

Le rappeur s’intéresse à la culture urbaine qui accompagne sa vie depuis l’enfance :

« Je me suis pleinement retrouvé dans le rap conscient que produisait IAM, quand j’étais jeune, et j’ai écouté les Mantais d’Expression Direkt qui ont percé dans la musique, J’ai aussi pratiqué la break dance pendant cinq ans. »

déclare-t-il.