3 QUESTIONS À…

Nicolas Stoufflet anime depuis septembre 2008 le Jeu des 1 000 euros, diffusé du lundi au vendredi, à 12 h 45, sur France Inter. Créé en 1958, c’est le jeu radiophonique le plus ancien de France. Mais c’est aussi l’émission la plus écoutée du pays sur cette tranche horaire.

1. Comment sont sélectionnées les questions ? « On en reçoit une centaine par jour, envoyées par les auditeurs. La sélection est une alchimie imparfaite, car humaine. On essaye de varier les auteurs, les thèmes, les niveaux de difficulté. On exclut les questions excessivement trop pointues, on essaye de rester dans la culture générale.

2. La formule de l’émission n’a jamais vraiment changé depuis sa création. Comment expliquez-vous que cela plaise encore ? À la radio, à la télévision, beaucoup de choses changent. on modifie les formules, les horaires. Pour le Jeu des 1 000 euros, le concept est très simple et l’auditeur est impliqué à tous les niveaux : envoi de questions, comme candidat, dans le public… C’est tout cela qui fait le succès du jeu. Et justement, si on modifiait quelque chose, l’auditeur serait perturbé. Il y a quelques années, on avait changé le bruit du compte à rebours. On avait reçu beaucoup de mails et de lettres d’auditeurs qui nous demandaient de revenir à l’ancienne sonorité, ce que nous avons fait.

3. Combien de kilomètres parcourez-vous par an pour l’émission ? Environ 30 000. Et c’est enrichissant. On tourne dans des endroits très variés : un théâtre à l’italienne, un bateau militaire dans la rade de Toulon, au service culture français de New-York, dans des complexes sportifs de région parisienne, ou dans des salles polyvalente de petit village, comme ce soir, à Juziers. »