Bourgogne progresse
Le Méziacois Théo Bourgogne, qui vient de boucler sa deuxième saison en Legends Car, a pris la cinquième place du championnat de France.
Fils de pilote, Théo Bourgogne a de qui tenir bien sûr. Toutefois le junior 2e année a pu mesurer ses progrès depuis ses débuts l’an dernier en Legends Car Cup. Pour rappel, la Legends Car est une épreuve qui se dispute avec des automobiles ayant des carrosseries de vieilles voitures (des Ford notamment) et une motorisation spéciale, et dont les courses sont déclinés en deux sprints et une course d’endurance.
Arrivé 8e au général et 3e en juniors la saison passée, celui qui est coaché par Mike Parisis, qui fut l’un des mécaniciens de Sébastien Loeb, estime avoir amélioré ses performances depuis. Même s’il demeure 3e junior cette saison : « Par rapport aux deux premiers juniors, qui roulent sur la même voiture, eux, et par rapport à mon expérience (Ndlr : ce n’est que sa seconde année de course), je trouve ma place satisfaisante. D’autant qu’on a connu, avec mon team, des problèmes sur certains circuits avec des casses moteur. » Lycéen en terminale bac pro vente à l’école du Garac, spécialisée dans les métiers automobiles et qu’il a intégrée en début d’année scolaire, Théo Bourgogne a pu bénéficier également de leur savoir-faire : « Ils nous fournissent les mécaniciens pour les courses, ce qui est évidemment un avantage. » Avec Mauro Mailon, son mécano attitré, il essaie de tirer le maximum de la machine : « Il s’occupe de moi sur toutes les sorties. Je lui fais part de mon ressenti et lui « traduit » aux autres mécaniciens celui-ci, ce que je ne saurai expliquer. » Comme autre nouveauté, le pilote est aussi désormais « connecté » : « J’ai maintenant un casque qui me permet de communiquer avec Mauro lors des courses. Lui qui est à l’extérieur peut ainsi me conseiller sur les vitesses à adopter pendant certains virages. C’est aussi très utile en cas de problème car, avant d’arriver au stand, l’équipe est au fait des soucis du véhicule et donc plus réactive. »
Les moteurs révisés et plus performants et le changement de la marque de pneus dédiée à la Legends Car, qui lui convient mieux, sont aussi à noter.
Tout cela explique, selon lui, son évolution : « J’ai appris à connaître les limites de la voiture. Je sais que je peux lui demander plus que ce que je demandais avant. On voit d’ailleurs que nos chronos sont meilleurs que la saison précédente. »
Alors pour l’exercice à venir, il nourrit de plus grandes ambitions : « Je reste très à l’aise sur la partie endurance, je sais qu’il y a des points sur le pilotage où je dois encore progresser, mais ce que je souhaite avant tout, c’est qu’on ne subisse pas de problèmes techniques comme ce fut le cas cette année. »
Avant la reprise de la Legends Car Cup en avril, le jeune champion va s’entretenir sur un simulateur performant. Il compte aussi essayer d’autres disciplines, « comme le Midget 1 300, c’est la même chose que le Legends Car mais sur des voitures à deux places, ou encore la Fun Cup, qui se dispute sur des coccinelles avec des moteurs de 180 chevaux ». Toujours dans le but d’acquérir de l’expérience pour, in fine, aller plus haut.
« Connecté » « Eviter les problèmes techniques »