Deux militants face à la justice
Ces révélations font suite à l’introduction clandestine de caméras dans l’abattoir de Houdan par des activistes de la cause animale. Ils seront jugés par le tribunal correctionnel de Versailles, en juin prochain, pour « violation de domicile » et « tentative d’atteinte à la vie privée ». Sébastien Arsac, cofondateur de L214, figure dans le lot. Il a été interpellé, en compagnie d’un autre militant de l’association, dans la nuit du 12 au 13 décembre par les gendarmes alors qu’ils étaient venus récupérer des caméras posées la nuit précédente.
Cette arrestation fait suite à la découverte d’un de ces appareils par un employé de l’abattoir, le lundi 12 décembre. La direction de l’abattoir a aussitôt porté plainte à la gendarmerie de Houdan. En exploitant les images de vidéosurveillance de l’entreprise, les militaires ont constaté que deux personnes s’étaient introduites dans les locaux de l’entreprise pour y dissimuler des caméras.
Le soir même, un dispositif de surveillance a été déployé par les gendarmes, conduisant à l’arrestation des deux suspects, dans les locaux de l’abattoir. Leur matériel a été saisi. Selon les investigations, leur objectif était de filmer le gazage des cochons à l’aide de CO2, avant l’abattage. Pour cela, ils avaient fixé quatre caméras portatives sur les parois des caissons qui servent à conduire les animaux dans la salle d’endormissement.