Le Courrier de Mantes

Jour de Scop, une autre vision de l’entreprise

Une entreprise tournée vers ses salariés, qui les associe aux grandes décisions et partage les profits réalisés. Une société qui met la formation au coeur de sa stratégie pour un meilleur service aux clients : vous en rêviez, Jour de Scop l’a fait à Magna

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Fondateur avec son frère du réseau national Monsieur Store, Jacques Tironneau s’est lancé dans une nouvelle aventure entreprena­riale à l’âge où d’autres ont lâché depuis longtemps le monde profession­nel pour une retraite paisible. Il a fondé Jour de Scop en juillet 2015. Une société coopérativ­e de production installée à Magnanvill­e, spécialisé­e dans la rénovation de l’habitat. Fenêtres, stores, volets roulants, portails, portes de garage et autres pergolas : rien que du sur-mesure de façon à apporter une qualité supplément­aire.

Pas un machin à fric

Jour de Scop n’est pas le fruit d’une reprise d’entreprise­s par des salariés comme c’est souvent le cas dans les sociétés coopérativ­es, c’est bel et bien

comme aime à le souligner Jacques Tironneau. Cependant, il n’est pas parti de rien. Il s’est appuyé sur sa longue expérience profession­nelle. Animé par une soif de connaissan­ce et l’envie de progresser, Jacques Tironneau s’est

création ex-nihilo », « une

d’abord formé à l’école des Arts et métiers. Analyste programmeu­r, il s’est ensuite tourné vers le marketing pour rejoindre un petit groupe industriel spécialisé dans les stores qui a multiplié ses effectifs par 10 en 10 ans.

C’est à la suite de cette expérience qu’il a créé Monsieur Store avec son frère Gérard. Déjà, à l’époque, ils avaient choisi la forme d’un GIE (groupement d’intérêt économique), une structure intermédia­ire entre la société et l’associatio­n.

« Pas un machin à fric, plutôt une entreprise tournée vers la création d’activité et d’emplois »,

Tironneau. souligne Jacques

Un patron au SMIC

On l’aura compris, ce chef d’entreprise carbure avant tout à l’humain. C’est pourquoi, il a opté pour la scop. L’idée d’être un dirigeant élu par les salariés le fait sourire de bonheur :

« Ici avant de parler d’argent, on parle de pérennité de l’activité, de formation, de qualité. On partage les efforts, on partage aussi les résultats ».

30 % des profits sont repartis entre les actionnair­es, 30 % vont à l’ensemble des salariés et 40 % servent à la consolidat­ion de l’entreprise.

« C’est statique, il y a 4 à 5 fois moins de dépôts de bilan avec les scop »,

affirme Jacques Tironneau.

Déjà retraité, il a décidé de se salarier au SMIC jusqu’à la fin. S’il gère et manage l’activité au quotidien comme n’importe quel

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