Pôle Léo-Lagrange : 20 classes livrées en 2019
Innovant, modulaire, tourné vers le sport, le Pôle Lagrange sera un des fers de lance du deuxième acte de la rénovation urbaine. On y trouvera 20 classes et des équipements pour les clubs et associations.
Après le Pôle Molière, place au Pôle Lagrange. Ce futur équipement sera un des projets phares du second volet de rénovation urbaine prévu dans la commune. Moins important que le Pôle Molière, le bâtiment qui sera construit à proximité du stade Lagrange sera orienté vers la pratique du sport et devrait tout de même regrouper 10 classes de maternelle et 10 classes de primaire. La ville, qui vient de recevoir les propositions des architectes, espère son ouverture pour la rentrée de septembre 2019.
Le maire (DVG) François Garay insiste, le Pôle Lagrange, à la différence du Pôle Molière, sera « modulaire, utilisable sept jours sur sept mais le temps de l’école restera sacralisé ». On l’aura compris, le bâtiment facilitera le désengorgement des écoles du centre-ville mais n’aura pas vocation à accueillir seulement les écoliers. François Garay parle d’un lieu « multiactivité ». On y trouvera un restaurant, scolaire la semaine, mais ouvert aussi le week-end. Même la cour de l’école maternelle et ses jeux seront utilisables par le public le week-end. Celle des primaires pourra quant à elle servir aux différents clubs de sport ou au centre de loisirs.
Prêt pour les Jeux
Le futur pôle pourra aussi proposer une solution d’hébergement d’environ 40 places. La municipalité réfléchit déjà à une forme d’internat local et voit même plus loin.
Si Paris était amenée à remporter l’organisation des Jeux Olympiques de 2024, François Garay, grand amateur de sport, ne se privera pas de proposer le Pôle Lagrange en lieu d’hébergement pour des équipes olympiques.
Subventionné à 60 %
Haute performance énergétique du bâtiment, cloisons modulables et équipement numérique de pointe, le maire est allé chercher ses influences en Europe du Nord, mais aussi en Allemagne, Espagne, et même chez le voisin Airbus. La construction se fera à l’horizontale avec des bâtiments d’un étage maximum (exceptée pour la partie hébergement).
Le coût est estimé à environ 11 millions d’euros mais sera subventionné par l’Agence nationale de Rénovation urbaine et la région à environ 60 %. Le reste sera à la charge de la ville. « J’ai demandé aux architectes un temps de construction raccourci et un temps de
réflexion plus long », explique le maire, qui pense déjà à son prochain pôle. Après le sport, ce sera la nature qui sera cette fois à l’honneur avec un équipement « tourné vers la Seine ».
« Modulaire et ouvert 7/7 »