Une deuxième déchetterie pour désengorger les Closeaux
La déchetterie de la Vaucouleurs a reçu mercredi 1er mars ses premiers usagers. Elle doit délester la déchetterie des Closeaux qui a reçu 80 450 déposants en 2016 et 10 500 tonnes de déchets.
Conçue pour recevoir 30 000 déposants par an, la déchetterie des Closeaux en a accueilli plus de 80 450 en 2016 (1). Et jusqu’à 500 certaines journées d’été. Le samedi matin, l’attente pouvait atteindre une demiheure pour les usagers.
L’ouverture de la déchetterie de la Vaucouleurs, au bord de l’ancienne nationale 13 à Mantes-la-Ville, devrait désengorger la première déchetterie de l’agglomération, ouverte en 1989 du temps du district urbain de Mantes, et qui avait fait l’objet d’une extension en 2012 pour les gravats et végétaux. « En 1989, tout ce qui était déposé partait ensuite
à la décharge », se souvient Jean-Yves Duteriez, responsable d’exploitation chez Aptima, l’entreprise d’insertion gestionnaire des deux déchetteries.
Aujourd’hui des filières de recyclage existent.
Finissent quand même à la décharge EMTA de Guitrancourt les objets pour lesquels il n’existe encore aucun « exutoire » : laine de verre, moquette, morceaux de plastique, etc.
La nouvelle déchetterie comporte douze quais. Elle est conçue de telle manière que les voitures particulières ne croisent jamais les camions-bennes. Aptima recueille ici l’huile de vidange usagée et les déchets ménagers spéciaux (DMS).
L’entreprise a pris des accords avec deux éco-organismes, Triadis et Chimirec.
Ici, un local est dédié aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), écrans d’ordinateurs et vieilles télés, qu’Aptima démantèlera dans ses ateliers de la rue des Closeaux, et un autre aux objets destinés au réemploi, qui seront confiés à la ressourcerie et revendus à bas prix.
Accessible à tous les habitants de la communauté urbaine, la déchetterie fait travailler deux équipes composées d’un agent de production et de deux salariés en insertion, puisque c’est la vocation d’Aptima.
Qui vient de se voir confier la gestion des déchetteries de Limay et Aubergenville.
Un lieu de stockage pour les objets revendables
(1) Et non 3 000, comme écrit par erreur dans notre édition du 1er mars.