Le Courrier de Mantes

La Caf des Yvelines installe son siège social à Versailles

- Florie Cedolin

La Caf (Caisse d’allocation­s familiales) des Yvelines était la seule de France à ne pas avoir son siège social dans une ville préfecture. D’ici quelques mois, cette particular­ité aura pris fin. Quelque 330 salariés de l’organisme public s’installero­nt en effet d’ici l’été 2018 dans les nouveaux locaux de la Caf des Yvelines, juste à côté de la gare des Chantiers (77 000 passagers/ jour) de Versailles.

Regrouper les équipes de gestion

La semaine dernière, la première pierre du futur bâtiment, construit par le promoteur Nexity était symbolique­ment posée. C’est donc dans ce qui est désormais appelé l’îlot Est du projet des Chantiers que la Caf s’installera.

Le nouveau siège s’étendra sur 6 800 m2, sera doté d’un accueil allocatair­es (multimédia et rendez-vous), de cinq étages, d’espaces de travail modulables, d’un parking souterrain de 68 places et d’un espace vélo.

Pour pouvoir s’installer là et financer la constructi­on de ces nouveaux locaux, la Caf des Yvelines abandonner­a deux sites, ceux de Saint-Germainen-Laye et de Guyancourt (actuel siège social).

« Cela va nous permettre de regrouper les équipes de gestion du départemen­t sur deux sites (Versailles et Mantes-la-Jolie) au lieu de huit,

indique Alain Richard, président de la Caf Yvelines.

Et nous aurons dix points d’accueil conjoints avec l’assurance-maladie. » « À chaque étage, le bâtiment permettra d’installer des zones de travail ouvertes, des espaces collaborat­ifs, une salle de réunion équipée en vision conférence et un espace café,

complète Elodie Clair, directrice générale de la Caf Yvelines.

Le bâtiment est par ailleurs certifié HQE

« Avec la pose de cette première pierre, on s’achemine vers l’aboutissem­ent d’une opération très complexe sur ce site,

explique

J’ai essayé de donner une certaine douceur à ce qui va être une présence forte.

J’ai par exemple fait le choix d’horizontal­iser les bâtiments avec un attique de deux étages assez légers qui vont dominer l’ensemble. »

l’architecte. Pour le député-maire de Versailles, François de Mazières

« en accord avec l’histoire de la ville ».

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