La maison médicale de garde pourrait s’installer à l’hôpital
La maison médicale de garde pourrait bien déménager dans de nouveaux locaux installés à l’hôpital de Mantes.
C’est le projet que le centre hospitalier François-Quesnay tente de mettre en place depuis plusieurs mois, dans le cadre du déplacement prochain de la maison médicale en raison des travaux qui vont avoir lieu sur la dalle du Val Fourré. « Des discussions ont été engagées avec les représentants médicaux de la maison médicale. Ces discussions concernent la relocalisation de cette activité de permanence médicale ambulatoire », explique-t-on à l’hôpital.
Une offre de locaux a donc été faite afin de permettre à la maison médicale de trouver un point de chute idéal. L’établissement hospitalier vise ainsi un double objectif : « Simplifier le circuit pour le patient nécessitant des soins non programmés et ainsi diminuer les délais de prise en charge, et renforcer le lien ville-hôpital, la proximité géographique favorisant la connaissance mutuelle des équipes médicales hospitalières et de ville. »
Outre ces deux points importants, les urgences hospitalières adressent régulièrement à la maison médicale des patients dont l’état de santé ne nécessite pas le recours au plateau technique de l’hôpital. « Mais l’éloignement actuel ne favorise pas l’accès à ce circuit médical court », rappelle l’hôpital. La maison médicale, installée dans des locaux spécifiques situés entre les urgences adultes et les urgences pédiatriques, sera un établissement à part entière. « Il disposera d’un fléchage indépendant et l’exercice de la médecine y sera libéral », confie-t-on du côté de l’hôpital. En revanche, cette proximité permettra, toujours selon l’hôpital, une meilleure collaboration entre le médecin de la maison de garde et le médecin hospitalier.
Une proximité qui pourrait également s’avérer « être un élément d’attractivité pour des jeunes professionnels médecins dont plusieurs études prouvent un attachement
pour des exercices partagés et collectifs ».
Cécile Dumoulin, présidente du Conseil de surveillance de l’hôpital François-Quesnay se
dit « très attachée à la réalisation de ce projet, cohérent en terme de parcours pour le patient et de mobilisation de ressources médicales qui se font rares dans un territoire reconnu déficitaire sur le plan national. »