Le Courrier de Mantes

L’écologie s’apprend à l’école

La ville de Mantes participe au projet « territoire à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV). L’associatio­n Énergies Solidaires intervient dans deux écoles pour faire comprendre aux enfants les enjeux liés à l’énergie.

- C.E.

« Inculquer aux enfants les bases de l’écologie afin de leur donner les clés pour la suite. »

Voici le sacré défi que tente de relever Alexis Renard, de l’associatio­n Énergies Solidaires basée à Carrières-sous-Poissy. Il intervient au sein de deux classes de CM1 et CM2, dans les écoles Louis-et-Auguste-Lumière et Jean-Jacques-Rousseau dans le cadre du Défi école.

S’inspirant du Défi « Familles à énergie positive », ce challenge a pour objectif d’inciter les enfants à mieux comprendre le fonctionne­ment des énergies mais aussi à réduire leurs consommati­ons. Tout ceci se fera grâce à la sensibilis­ation et à la mise en pratique d’écogestes par les écoliers.

Le climat en question

Jeudi dernier, ce sont les enfants de l’école Jean-JacquesRou­sseau qui ont participé à leur second atelier. Le réchauffem­ent climatique était à l’ordre du jour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les gaz à effet de serre n’ont désormais quasiment plus de secrets pour les élèves, finalement très au fait des risques qu’encourt déjà notre planète. La séance commence par un travail en groupe durant lequel les enfants doivent entourer sur une carte matérialis­ant une ville, tout ce qui diffuse des gaz néfastes.

« Pourquoi la machine à laver produit-elle des gaz à effet de serre ? »,

demande Alexis Renard, l’intervenan­t. Les réponses fusent :

« À cause des matières premières avec lesquelles elle est fabriquée, mais aussi à cause de l’électricit­é qui lui sert à fonctionne­r. »

Il y a urgence à s’occuper de la planète

« Ce n’est pas demain mais maintenant que l’on doit se préoccuper de la planète »,

Sur l’air de l’intervenan­t, très

« Auparavant, les frelons asiatiques, par exemple, n’existaient pas sous nos contrées. Le fait que le climat « C’est visuel et très parlant pour eux. Ils comprennen­t ainsi facilement ce qui se produit dans l’atmosphère. »

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