Licenciée, elle rebondit dans l’art de la mosaïque
Nichée dans son atelier à Montchauvet, Florence Pilo avoue y passer la majorité de son temps à « peaufiner ses oeuvres ou à en inventer
d’autres ! » Formée par une « pointure » de la mosaïque française, Pierre Mesguich, Florence Pilo s’est lancée, professionnellement, dans cet artisanat à la suite d’une perte d’emploi.
« Malheureusement, Pôle emploi n’a pas voulu donner suite à ma demande de formation mosaïste argumentant que c’était des trucs de petites dames, explique-t-elle
dans un fou rire, je me suis débrouillée seule pour prouver que c’était un métier d’art ! » Depuis, l’artiste a animé des dizaines de stages pour petits et grands et travaillé sur des projets, comme dernièrement où elle a recouvert le fond d’une piscine d’un décor d’inspiration antique dans un château de la région. « Quand je ne réponds pas à des commandes, mon inspiration
est plutôt liée à la flore
et à la faune », confie Florence qui travaille actuellement sur une mosaïque de pie qui lui donne bien du fil à retordre. Art de l’harmonie, de l’élégance et de la patience, la mosaïque permet de structurer son esprit.
C’est d’ailleurs pourquoi, Florence Pilo intervient régulièrement en institution médicale dans le cadre d’art-thérapie car,
dit-elle, « on casse du matériau solide pour recréer, reconstruire quelque chose à sa propre manière. »
Son talent reconnu dans toute la région
Travaillant les émaux de Briare, la pâte de verre, les éclats de marbre et même les coquilles d’oeufs d’autruche, elle prépare activement son prochain projet de fresque pour Bonnières et les journées européennes des métiers d’art en mai à Méré.
Inspirée par la faune et la flore