Forum des métiers : qu’est-ce qu’on fera l’année prochaine ?
Le collège Les Nénuphars de Bréval a tenu son traditionnel forum des métiers samedi 4 mars à l’attention prioritaire des élèves des 4 classes de troisième qui s’interrogent sur leur orientation et leur avenir. Policier, sapeurpompier, avocat, ébéniste, pharmacien, imprimeur industriel… L’équipe éducative de Sylvie Druart, la principale, et les parents d’élèves de la FCPE ont proposé aux jeunes une palette variée et originale de 23 métiers.
« On se tourne de plus en plus vers l’apprentissage, mais
pas encore assez », regrette Mme Druart. Ce à quoi Sylvain Chenu, président de la FCPE et lui-même industriel, donne une
explication : « En France, les employeurs sont réticents car les contraintes en entreprise sont trop fortes pour les jeunes apprentis, on ne peut pas leur faire faire grandchose, même à 16 ans. Par contre c’est plus facile postbac.
»
Héloïse et Ambre sont encore dans le flou. Cependant, elles remplissent consciencieusement un dossier d’orientation qu’elles devront présenter à l’oral lors d’une épreuve du brevet des collèges en juin. « On ira probablement
au lycée Senghor de Magnanville, plutôt vers un cursus scientifique… Mais pour le reste, on verra, pour l’instant, on n’a vraiment pas du tout idée de ce que l’on fera. » Les garçons rencontrés
semblent plus convaincus. Gabriel veut passer un bac ES pour devenir gendarme, il n’est pas le seul apparemment car le stand est très prisé. Quant à Robert, ce sera génie électrique et bâtiment, c’est décidé.
Nouvelle classe
Après avoir connu une décrue importante (de 600 à 450 élèves en quelques années), le collège de Bréval qui draine les jeunes sur 15 communes rurales, connaît à nouveau une fréquentation en hausse qui va se confirmer avec les nouvelles constructions de logements, à Saint-Illiers-la-Ville par exemple. Dès la rentrée 2017, il accueillera une nouvelle classe de 6e. Il était donc grand temps de procéder à d’importants travaux de réhabilitation et d’isolation pour ce collège qui vieillissait très mal et dont les factures de chauffage s’envolaient. Deux ans de travaux en perspective !