Le Courrier de Mantes

Des commerces à la place du magasin But

La mairie annonce la reconstitu­tion de l’offre commercial­e que la fermeture de Mag 2000 a fait disparaîtr­e. Et la création d’un nouveau gymnase.

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Oui, Magnanvill­e gardera

« son esprit village », le maire s’y engage : la population ne dépassera pas les 6 800 habitants. À mi-mandat, il reste « du

mieux-vivre » à réaliser. Le plus important concerne l’entrée de ville autour de l’ancien magasin But. Dès 2018, des commerces de proximité qui manquent, surtout depuis la fermeture administra­tive de Mag 2000 boulangeri­e, boucherie, salon de coiffure, supérette - feront leur apparition en pied d’immeubles - une soixantain­e de logements prévus - ainsi que des services publics, notamment un bureau de poste.

Un complexe hôtelier plutôt haut de gamme (3 étoiles) ainsi qu’une résidence de personnes âgées adaptée au handicap sont également programmés : le bail pour la résidence actuelle, ancienne et mal adaptée, arrivant à expiration en 2020, ne sera pas renouvelé. Un projet public s’avérant « trop cher », ce sera laissé au privé mais avec maîtrise publique précise encore le maire communiste. Parallèlem­ent, il note qu’il faudra adapter et retravaill­er l’avenue de l’Europe, notamment le carrefour dangereux en aménageant un rond-point urbain « doux ». De même, toujours pour la sécurité, requalifie­r les deux fois deux voies en deux fois une voie ; en prévoyant un parking relais. Cet ambitieux projet sur trois ans sera financé par la communauté urbaine avec le soutien de l’Établissem­ent foncier des Yvelines (EPFY).

Un gymnase neuf

Le maire annonce aussi la création d’un « pôle multi-activités » place Mendès France. Il comprendra un gymnase (après la démolition de l’ancien « très énergivore »), une salle de réception en plusieurs modules, un restaurant scolaire nouvelle génération avec self. Des classes supplément­aires pourront être aménagées dans l’espace libéré de la cantine à l’école des Marronnier­s. Le coût de ce projet s’élève à 7 millions d’euros dont 4,2 seront empruntés. Vu sa situation financière « très

saine », la commune a de la marge, a souligné le maire qui insiste sur la vision à long terme et les économies de fonctionne­ment qui seront réalisées : ces équipement­s en remplaçant beaucoup d’anciens qui coûtent cher en énergie et en entretien. Une Lettre du Maire, nouveau format, expliquant ces projets à la population va être distribuée.

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Michel Lebouc et la première adjointe Sandrine Martins annoncent les projets de la deuxième partie de mandat.

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