« Aller plus loin pour la réussite éducative »
Le Courrier de Mantes. Qui sont ceux qui participent aujourd’hui à ce séminaire ?
Ce séminaire rassemble tous les professionnels en charge de la réussite éducative dans les quartiers, mais également leurs partenaires comme l’Agence régionale de santé, la Caisse d’allocations familiales ou le conseil départemental. A quoi sert un tel séminaire ?
Souvent, les acteurs travaillent sur un secteur particulier mais ne se connaissent pas vraiment. L’idée, là, c’est de les faire se rencontrer, mais aussi et surtout d’établir un maillage pour qu’ils travaillent ensemble dans le but d’échanger sur leurs modes de fonctionnement respectifs. Parce que ce n’est pas le cas aujourd’hui ?
Pas suffisamment, non. Beaucoup
Noura Kihal-Flegeau :
d’argent de l’État a été et continue d’être donné en faveur de la réussite éducative. Cela représente environ 33 % des crédits qui sont versés dans le cadre de la politique de la ville pour les zones sensibles en faveur des enfants. Je souhaite maintenir les crédits, mais je veux que l’on aille plus loin. Aujourd’hui, le cahier des charges qui leur incombe est particulièrement flou. C’est-à-dire ?
En matière de culture, de loisirs, d’éducation, les professionnels ne savent pas forcément vers qui se tourner, comment relier tout cela. Ce genre de séminaire permet de mettre en place des méthodes de coconstruction. Ils se rencontrent, ils échangent sur leurs pratiques pour tirer le meilleur. L’idée est de réussir à orienter l’enfant vers quelqu’un d’autre lorsque l’on sent que la situation nous échappe.