Mezzo di Pasta : des pâtes au coeur du patrimoine
et méconnue sur la Tour SaintMaclou. On découvre même le petit jardinet qui l’entoure.
« Depuis que le restaurant est ouvert, l’info sur cette vue a circulé et certaines personnes viennent même uniquement pour cela »,
explique Virgile Raymond.
Ceux qui ont l’habitude de fréquenter l’enseigne ont dû noter une différence dans la décoration.
« Je suis un amoureux des pâtes fraîches. Je trouvais le concept génial, mais n’appréciais pas la déco des restaurants. Je voulais pouvoir proposer une ambiance plus chaude, avec du parquet, des briques au mur et de la musique. »
Dans l’assiette, pas de surprise en revanche : on y trouve des pâtes et rien que des pâtes. Des pâtes, oui, mais des pâtes fraîches, servies par trois employés recrutés localement.
Les menus sont attractifs (à partir de 7,50 € à base de pâtes, 6,95 € pour un menu avec sandwich), le cadre agréable et le personnel sympathique. La dolce vita en somme.
Entre l’Irlande et le foyer des jeunes travailleurs, rue d’Alsace, il n’y avait qu’un pas jeudi soir lors de la grande soirée de la Saint - Patrick ; un de ces rendezvous annuels à ne pas manquer, pour de nombreux convives.
« C’est joyeux, c’est festif, convivial… c’est toujours un bel événement »,
confient les participants.
Un dîner concert où, de l’assiette - avec le menu de la mer - à la scène - avec violon, guitare, flûte, accordéon, cornemuse, pipe électronique… -, la tonalité irlandaise était présente, dans le respect de la tradition celtique.
Le groupe An Las (la lumière en gaélique irlandais) qui puise son inspiration dans la culture celtique, a accompagné la soirée, alternant le meilleur cru de la ballade irlandaise avec de véritables morceaux de folk. Un puit d’énergie et de sensibilité dans un mélange incontestablement addictif. De quoi redonner ses lettres de noblesse à la musique celte et instaurer une ambiance unique.
Pour Patrick Hochedé, qui organise cette soirée tous les ans depuis 15 ans, l’enthousiasme envers la Saint-Patrick n’est plus à démontrer.
« En général on refuse du monde »,
indique le directeur du Foyer des Jeunes Travailleurs qui comptait ce soir-là, plus de cent personnes.
« Ici, c’est un lieu de brassage, un lieu d’échange, un lieu de rencontre, un lieu de proposition et cela concorde bien avec l’esprit de la Saint - Patrick et en même temps c’est une façon de faire vivre ce lieu »,
conclut l’organisateur.