Gilets pare-balles : le maire riposte
À la suite de notre article du 15 mars consacré à l’équipement de la police municipale (« Gilets pare-balles : il n’y en aura pas pour tout le monde »), le maire Cyril Nauth a adressé au Courrier une demande de rectificatif. S’il n’a sollicité du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) qu’une subvention pour deux gilets pare-balles (plafonnée à 250 € par gilet), c’est que le service en possède déjà neuf « dont un avec une date limite d’utilisation arrivant à échéance. Avec les deux gilets supplémentaires […], la police municipale disposera donc de dix gilets pour neuf agents opérationnels susceptibles d’intervenir sur la voie publique et une future recrue ». Le maire précise que le poste de police municipale est à ce jour occupé par dix personnes : sept agents de police, deux ASVP et un agent administratif. Cyril
Nauth se flatte d’équiper en gilets tous les agents, « ce qui est loi d’être le cas pour toutes les polices municipales, et a fortiori pour les agents ASVP ». Le maire indique d’autre part
n’avoir « jamais promis vingt agents de police municipale à l’horizon 2020. Il s’agit certes de l’effectif qu’il conviendrait, dans l’idéal, d’avoir dans une ville de 20 000 habitants dont un quartier est situé dans une Zone de sécurité prioritaire (ZSP), mais je sais depuis le début de mon mandat que cet objectif est difficilement tenable au vu de notre situation financière ». Une partie de l’opposition considère que le développement des effectifs de la police municipale est susceptible de diminuer la présence de la police nationale sur le territoire de la commune.