Friche Porcher : la construction des 170 logements est lancée

Les travaux, débutés courant octobre, ont été officiellement inaugurés, samedi dernier. La première pierre des lots D et E du quartier des Hauts de Rangiport, à seulement cinq minutes à pied de la gare de Gargenville, a été posée.

Il s’agit d’un ensemble de 170 logements dont 9 maisons en accession libre, une résidence sociale de services de 80 logements intergénérationnels et 81 autres logements en accession libre, le tout sur une surface résidentielle de 10 446 m2.

« Pour les futurs habitants, c’est le bien vivre entre tous qui naît avec ce projet »,

a indiqué Jean Lemaire, maire de Gargenville.

Mixité sociale

Une mixité sociale et générationnelle présentée comme un atout de vie auprès des futurs résidents, qui jouiront, en plus de leur logement, de parties communes aménagées pour favoriser les échanges. C’est cette idée qui a séduit Leïla, future habitante de la résidence.

« Ce mélange social, c’est justement ce que je recherche ; c’est un mélange avec lequel j’ai grandi à Mantes-la-Jolie et je souhaiterais que ma fille qui a 5 ans grandisse également avec cette mixité »,

confie cette conseillère financière.

La moyenne des prix des appartements tourne autour des 3 200 euros /m2, bien audessus du tarif moyen du marché : 2 200 euros du m2, soit un écart de près de 30 %. Sur les Hauts de Rangiport, l’accession prime sur l’argent visiblement, car plus de 75 % des logements en construction ont déjà été vendus. « Ça va très vite », assure un représentant du promoteur, Nexity.

Réhabilitation des friches Porcher

Ce vaste projet immobilier, fruit d’une collaboration entre la municipalité, Nexity et l’Établissement public d’aménagement du Mantois Seine aval (Epamsa), s’inscrit dans la continuité du programme de reconversion de la friche industrielle Porcher. Une parcelle de douze hectares laissée à l’état sauvage depuis la disparition du fabricant de céramique, dans les années 1990.

106 logements avaient déjà été livrés en juin 2016 par Semic Promotion au bailleur social 3 F, ainsi qu’un parc aménagé par l’Epamsa. En plus des 170 logements attendus pour le printemps 2018, le programme prévoit des locaux adaptés aux petites entreprises et artisans, des commerces de proximité et un groupe scolaire de presque 9 000 m2.