Le basketteur publie son premier roman
Tous les chemins mènent à la littérature ! Ainsi Vincent Petitjean, la cinquantaine, consacre le plus clair de son temps de loisirs à son club de basket. Et pourtant, il vient de publier son premier livre Les vies de Gabriel, une histoire de reporter qui commence au paradis.
Huit ans d’écriture
Contrairement à la plupart des premiers livres, l’auteur n’a pas foncé dans l’autobiographie mais a laissé filer son imagination. « J’ai toujours aimé écrire : ça a commencé par des petites choses, discours que je lisais à l’occasion de mariages et autres fêtes ; et on trouvait ça bien, confie-t-il. On me redemandait. Du coup, un jour je me suis dit « pourquoi pas un livre ? » Mais celui-là m’a pris huit ans. L’écriture c’est un plaisir mais je ne pensais pas que c’était aussi difficile. Et puis, j’ai ma famille, mon travail, le basket, toutes mes activités à côté. »
Vincent Petitjean est aussi un grand lecteur, amateur de Ken Follett, Bernard Werber… D’ailleurs, son fils Timothée, étudiant en journalisme trouve « qu’il y a un peu de Werber » dans le roman de son père. Une fois écrit, encore fallait-il le publier ce livre. Vincent y tenait « pour laisser quelque chose, une trace pour ses enfants ». Modeste,
il n’a guère insisté du côté des grandes maisons d’édition et a plutôt prospecté vers la publication à compte d’auteur. C’est pour les Sentiers du Livre qu’il a finalement opté. Le coût ? 900 €. Le contrat est sur deux ans et prévoit 900 livres, par tranches. Les cinquante premiers sont sur le marché : on peut se les procurer via Amazon, Cultura et la maison d’édition. Au bout de 300 vendus, il sera rentré dans ses fonds.