Le Courrier de Mantes

Les riverains tiennent à garder leur vieux bureau de poste

Le PCF fait signer une pétition chaque lundi de 14 h à 15 h 30 devant le bureau de poste de l’avenue Jean-Jaurès, dont l’aspect décati, extérieur et intérieur, montre assez que la direction de la poste n’y tient pas beaucoup.

- C.C.

C’est une riveraine, Claudine Chourlay, qui a alerté le militant communiste Marc Jammet. Conduisant difficilem­ent, elle raconte avoir quitté sa « cambrousse » (Dennemont) et s’être installée dans le quartier pour la proximité des commerces et des services publics. Pas de chance, l’agence de la CPAM a depuis réduit fortement son accueil et le bureau de poste de l’avenue Jean-Jaurès est condamné à brève échéance (le Courrier du 15 février). Tout indique qu’il ne passera pas l’été. À moins que la mobilisati­on des habitants ne fasse renoncer la Poste au projet de sa fermeture et de son remplaceme­nt par un Relais Poste hébergé par un commerçant. La section PCF du Mantois a lancé une campagne : ses militants seront présents devant le bureau chaque lundi de 14 h à 15 h 30 pendant plusieurs semaines, pour faire signer une pétition.

Lundi dernier les habitants signaient, nombreux. Ils témoignaie­nt que le service s’est déjà

dégradé : « Quand on doit retirer un recommandé, une fois sur deux c’est au bureau principal de la rue du Parc. Pour quelle raison ? Mystère. Et pour les gros colis,

c’est presque toujours au Val Fourré qu’il faut se déplacer. Comment feront les personnes âgées ? » Les communiste­s font valoir qu’un Relais Poste ne rend pas les mêmes services qu’un vrai bureau : retraits d’argent limités, pas de boîte postale, pas d’ouverture de compte, un service très réduit. Forcément : le métier de postier ne se confond, par exemple, avec celui de buraliste.

Marc Jammet estime qu’en laissant le bâtiment se dégrader, on a cherché à préparer psychologi­quement la population à sa fermeture. « Regardez son état, il n’est absolument pas entretenu. » Les signataire­s de la pétition exigent son maintien

mais aussi une « rénovation sérieuse ».

Elle avait choisi ce quartier pour ses services publics. C’est dommage…

 ??  ?? Claudine Chourlay (au centre) a prévenu Marc Jammet (à g.) de l’imminence de la fermeture.
Claudine Chourlay (au centre) a prévenu Marc Jammet (à g.) de l’imminence de la fermeture.

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