Une cuisine adaptée aux handicapés pour les résidents du foyer
Pour les 65 résidents du Foyer d’Accueil Médicalisé Jacques Saint-Amaux, les ateliers cuisine revêtent désormais un caractère particulier. Une toute nouvelle cuisine ergonomique vient d’être installée dans l’établissement. L’équipement est constitué d’un îlot central, de grands tiroirs, un plan de travail qui s’abaisse ou s’élève selon qu’on soit debout ou en fauteuil roulant -, un meuble sous l’évier qui se transforme en placard haut… Bref, tout a été pensé pour répondre aux besoins de l’ensemble des résidents et permettre à ces derniers de cuisiner en toute autonomie.
« On a des résidents qui sont de petites tailles, de taille moyenne, de grandes tailles, en fauteuils roulants… La cuisine répond aux besoins de toutes ces personnes », explique l’ergothérapeute du foyer.
Avant l’installation, en début d’année, de la nouvelle cuisine, les résidents devaient obligatoirement être accompagnés par des professionnels ou personnes référentes ; aujourd’hui la donne a changé, les résidents du foyer sont donc désormais en capacité de préparer seuls leurs repas. « Quand on vit en institution généralement, les repas sont prévus avec un prestataire. Là en cuisinant, les résidents ont la possibilité de manger
ce qu’ils veulent », indique la directrice.
Un sentiment d’indépendance et, pour des résidentes comme Céline, une nouvelle façon de recevoir les convives. « Lorsque mon fiancé vient me rendre visite, je lui fais de bonnes choses à manger, j’aime faire la cuisine et recevoir », confie la jeune femme qui se sent désormais comme « à la maison ».
60 000 euros investis, à la charge de l’ARS
C’est d’ailleurs le but recherché par les responsables du foyer, car sur le plan thérapeutique, la cuisine apporte un bien-être certain. « Malgré la vie institutionnelle, on essaye de tout faire pour que la personne se sente vraiment chez
elles », ajoute la directrice L’aménagement de la cuisine, qui a coûté environ 60 000 euros, a été financé par l’Agence régionale de santé (ARS). Elle vient ainsi s’ajouter à l’ensemble des équipements ergonomiques dont dispose l’établissement.
Les résidents y gagnent en autonomie