Le Courrier de Mantes

Stéphane Hazan lance sa permanence mobile

- F.C.

Stéphane Hazan et sa suppléante Nathalie Mendes, candidats sans étiquette, ont décidé de sillonner la 8e circonscri­ption à bord d’un monospace aménagé en permanence mobile. Original !

Stéphane Hazan, le candidat sans étiquette à l’élection législativ­e sur la 8e circonscri­ption, a trouvé un moyen original de mener sa campagne : il la fera avec une permanence mobile, un van aménagé et logoté de façon à être bien visible. Comme François Bayrou qui avait sillonné la France à la présidenti­elle de 2002, avec son bus au colza, Stéphane Hazan et sa suppléante Nathalie Mendes parcourron­t ainsi les 22 communes de la circonscri­ption à la rencontre des habitants. effet au départ, Stéphane Hazan avait imaginé une formule plus classique en installant sa permanence de campagne à Mantesla-Jolie, la ville centre, mais le sort en a décidé autrement.

Prêt à signer un bail pour louer un local dans Mantes, il a vu le propriétai­re se rétracter sans explicatio­n claire à la dernière

« Étrange tout de même car deux fois déjà auparavant des propriétai­res, a priori prêts à me louer un local et parfaiteme­nt informés que c’était pour y installer ma permanence, se sont désistés. C’est la raison qui m’a poussé à chercher une autre solution », explique le

candidat.

C’est ainsi qu’est née l’idée d’une permanence mobile à

bord d’un van. « Et c’est beaucoup mieux comme cela. Car ça correspond exactement à notre envie d’aller au-devant des gens. Nous irons sur les places de village, à la sortie des écoles, sur les marchés,

dans les brocantes. Nous voulons ouvrir le dialogue et savoir ce que les gens attendent de leur député », explique Stéphane Hazan.

Ancien chef de service des urgences de l’hôpital de Mantes, aujourd’hui président de la commission médicale, maire de Lainville, adhérent de l’UDI, Stéphane Hazan affirme haut et fort que « la politique ne doit plus

être un métier. » C’est même écrit en lettres blanches sur son van de campagne. Il n’a pas l’investitur­e de son parti et ne veut pas mettre son appartenan­ce politique en avant de façon à privilégie­r l’engagement citoyen qu’il partage avec sa suppléante.

La permanence mobile a été inaugurée officielle­ment mardi dernier devant la halle Sulzer.

« Un lieu symbolique de ce qui se passe dans le Mantois, un haut lieu de l’industrie hier qui, aujourd’hui, est devenu une friche. Cela va aussi pour l’économie dans son ensemble, l’emploi, la santé et l’éducation », estime le candidat qui poursuit : « Selon l’indice de développem­ent humain qui prend

en compte l’éducation, la santé, le travail, la situation est catastroph­ique. Alors que les Yvelines sont un des départemen­ts les plus riches de France, le Mantois est au niveau de la Seine-Saint-Denis. Dans le Mantois, on vit moins vieux que dans le reste du départemen­t. Ici, le médecin traitant c’est le service des urgences de l’hôpital ».

Concernant les projets au point mort sur le quartier Mantes Université, développem­ent du pôle universita­ire, reconversi­on de la halle Sulzer, Stéphane Hazan cogne dur : « Où est passé le projet de pôle d’excellence autour de l’industrie musicale porté par la Camy ? Enterré ? Comment l’Epamsa peut-il refuser à la mairie de Mantes-la-Ville le terrain pour construire une école ? Un homme (NDLR : Il fait allusion au président du conseil départemen­tal, Pierre Bédier) ne peut pas prendre en otage la population ». La campagne promet d’être tendue.

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Mardi dernier devant la halle Sulzer à Mantes-la-Ville, Stéphane Hazan et sa suppléante Nathalie Mendes prêts à sillonner les routes pour aller à la rencontre des habitants.

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