Les femmes prennent le pouvoir au CAC Brassens
Georgette Power, qui se tient au CAC jusqu’au 30 avril, c’est mieux qu’une journée des femmes, car cela dure toute une semaine ! C’est le parti pris par le CAC Georges-Brassens qui a enchaîné les animations artistiques, humoristiques, poétiques ponctuées de concerts ce qui a permis de voir défiler une kyrielle d’artistes de tout genre. Et surtout de bien belles rencontres entre elles et le public. Le ton de cette diversité d’inspiration est notamment donné par l’exposition collective qui se poursuit jusqu’à la fin de mois, intitulée Nikon, ni soumise… Je suis la femme de ma vie composée de photographies de belle facture et à l’ancienne, car le photographe Fred Callu préfère de loin l’argentique et le noir et blanc. Elles sautent aux yeux des visiteurs à leur arrivée et les plongent d’entrée de jeu dans un univers féminin aux multiples facettes puisque s’y mêlent avec grâce les incroyables céramiques de Nadja La Ganza, les planches de BD de Marion Roger, les dessins et sérigraphies de Noemaximum et les poétiques, drolatiques et futés collages de Jean-Jeanine Dugenou qu’on retrouve avec le même bonheur qu’elle donne à voir.
Le body painting aussi
Tous les supports sont imaginables pour une peintre, et pourquoi pas aussi le corps ? Sophia Benomar aime les performances. Et Trusti, son modèle aussi ! On a ainsi pu les voir l’une et l’autre à l’oeuvre durant plusieurs heures. Sophia recouvrant le buste et le dos de Trusti d’une peinture
« genre tatouage, mais éphémère »,
sur la thématique d’une super-héroïne qui prend son envol. Bien dans l’idée de l’événement !
Sous la bannière du Georgette Power, les initiatives les plus inattendues, inventives ont été mises à l’honneur : depuis un stage d’auto-défense à un autre d’effeuillage burlesque… sans oublier le marathon de tricotage de la Note Rose. Un beau et long moment partagé entre plein de filles et femmes et un événement qui a réjoui artistes et passants.