Le FC Mantois saura s’en contenter
Accrochés par une équipe de Romorantin qui a failli rafler la mise en toute fin de rencontre, les Sang et Or sortent cependant de la zone de relégation.
« Au vu des résultats de la journée, on a beaucoup de chance,
observait le manager général mantois, Robert Mendy, au sortir des vestiaires.
Car même si on peut nourrir des regrets sur ce match où l’on a eu des situations pour s’imposer, on aurait tout aussi bien pu le perdre si Malick (Gueye) ne nous avait pas sauvés à la dernière minute. Au final, c’est un point de pris qui semblait insuffisant, mais qui nous laisse en CFA pour le moment. On peut toujours estimer que ce sont deux points de perdus, mais comme les résultats ont été en notre faveur, on va s’en contenter. Cela dit, ces quatre-vingt-dix minutes reflètent parfaitement notre saison marquée par un manque d’efficacité. »
Une allusion à peine voilée aux occasions immanquables non converties par l’épatant Benmakhlouf et surtout par Massampu, seul face au but.
« On aurait dû effectivement tuer le match et on s’est fait peur ensuite jusqu’au bout, plaidait ce dernier dont un coup de tête à trois mètres des buts adverses avait atterri sur la barre transversale. C’est incroyable, je pensais déjà avoir marqué et cette balle ne pouvait être qu’au fond des filets : c’est un mauvais karma ! Mais ce que j’ai bien aimé après le match, c’est la motivation de tous les joueurs qui étaient déjà tournés vers Plabennec… »
Trois finales pour finir la saison
Un rendez-vous pour lequel Robert Mendy devra pallier les nombreuses suspensions et
« Il y a des joueurs qui marquent le pas en cette fin de saison et il faudra donc aligner des joueurs qui ont du jus,
car il faut savoir faire tourner. Plabennec, c’est une équipe que tout le monde avait condamné, mais qui n’a plus perdu depuis huit rencontres (7 nuls et une victoire). C’est un match qui aura une grosse importance sur la fin de saison. Mais c’est à nous de reproduire ce qu’on a fait contre Romorantin avec l’efficacité
apporter du sang neuf. prévoit-il,
en plus. »
Francis Massampu ne dit pas autre chose pour conclure :
« On va travailler offensivement pour les trois finales qui nous restent à jouer, dont deux contre des concurrents directs. C’est à nous d’être efficace. »