L’UDI se réjouit de l’élection de Macron
« Comme l’ensemble de la famille centriste, l’UDI se réjouit de l’élection d’Emmanuel Macron et de la défaite de Marine Le Pen, plus importante que celle annoncée, même si le score du Front national est une alerte forte. Cela signifie pour le nouveau président que l’échec est interdit. Il doit réussir sur le plan économique et social »,
affirme le maire de Buchelay, Paul Martinez, président de l’UDI des Yvelines qui revient sur le soutien
« sans ambiguïté et sans état d’âme »
« Jean-Christophe Lagarde a été clair dès le soir du 1er tour, ce qui n’a pas forcément été le cas des Républicains. L’UDI est la formation qui a apporté son soutien intégral à Emmanuel Macron. Je pense qu’il ne lui a pas manqué une voix des électeurs de notre parti. »
d’En Marche ! au candidat
Pour Paul Martinez, le ralliement de Jean-Louis Borloo,
« le père fondateur de l’UDI »
qui a proposé ses services à Emmanuel Macron a sûrement apporté un plus dans la mobilisation de l’électorat centriste.
Coup de canif dans l’accord avec les Républicains
Comme toutes les formations, l’Union des Démocrates indépendants se tourne désormais vers les élections législatives :
« On ne peut pas changer de cap. Nous avons un accord avec LR qu’il faudra respecter. JeanChristophe Largage l’a dit hier : si une majorité parlementaire se dégage en faveur de l’alliance LR-UDI, nous entrerons dans une cohabitation inédite. Si nous n’obtenons pas la majorité, l’UDI prendra ses responsabilités pour être dans une attitude constructive vis-àvis du gouvernement. Les Français l’ont dit lors de cette élection : ils veulent sortir de la dichotomie et de l’opposition systématique »,
poursuit Paul Martinez.
Dans le département, il dit se porter garant des accords entre UDI et LR. Mais il y aura tout de même un accroc dans le contrat de mariage. En effet, deux circonscriptions font exception la 8e et la 10e.
« Dans le Mantois, on ne peut pas oublier l’épisode de la constitution de GPS&O, où les élus et les maires UDI ont été systématiquement ignorés et écartés par Les Républicains. Il se trouve qu’il y a un candidat qui se présente sans étiquette sur la 8e mais qui est adhérent de l’UDI. Il s’agit du maire de Lainville, Stéphane Hazan. Nous le soutiendrons »,
explique Paul Martinez.
Pas question non plus pour les centristes de s’engager aux côtés de Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti des Démocrates chrétiens, fondé par Christine Boutin.
« Les prises de position de Jean-Frédéric Poisson durant la primaire de la droite, puis au premier tour de la présidentielle ainsi que l’appel de Christine Boutin à voter pour Marine Le Pen sont incompatibles avec un soutien de l’UDI »,
estime Paul Martinez.