La peinture onirique de Catherine Daubresse
Pour Catherine Daubresse, qui expose depuis samedi et jusqu’à la fin du mois au domaine Berson, « la couleur a tous les pouvoirs ». Des couleurs qu’elle fait vibrer de façon lumineuse grâce aux effets de transparence qu’elle met aussi bien dans ses huiles.
Née en 1947 à Paris, Catherine Daubresse, après avoir obtenu un diplôme d’arts graphiques au lycée de Sèvres, s’est consacrée à l’enseignement de la technologie dans divers établissements secondaires de la région. Pour autant, elle n’a jamais abandonné sa passion du dessin et de la peinture qu’elle avait depuis l’enfance.
Artiste reconnue aujourd’hui, elle a exposé un peu partout en France (Grand Palais en 2014) mais aussi en Italie et au Maroc. Avec au départ, une prédilection pour l’aquarelle, dont sa première expo remonte à 1980 dans une galerie parisienne.
Pas de thèmes a priori dans ses toiles, ces derniers s’imposant à elle au cours de ses promenades ou voyages. À partir du ressenti devant ce qu’elle voit, le thème va alors prendre forme grâce au dessin, première esquisse de ce que va devenir la toile. Le fonds de celle-ci, en acrylique, ne sert qu’à « faire rentrer le dessin dedans ». Quant à la texture principale du tableau, elle s’exprime dans des scènes souvent joyeuses où l’on retrouve non seulement des couleurs chaleureuses mais aussi les parfums d’Italie. À l’image de ce carnaval de Venise, plus vrai que nature. Chaque toile nous invite ainsi au voyage mais aussi au rêve. Peinture d’une élégance extrême où s’exprime la sensibilité profonde d’une véritable artiste qui nous aide à nous évader en ces temps plein de questionnements.
Avant de présenter Catherine Daubresse, Martine Poncet, élue déléguée à la culture et toute l’assistance, ont tenu à avoir une pensée pour Irène Musso, qui avait exposé au Domaine Berson et qui, récemment, a vu son atelier dévasté et complètement détruit.