Les Républicains visent le grand chelem
Les Républicains, alliés à l’UDI, ont lancé officiellement leur campagne pour les élections législatives dans les Yvelines. Ils comptent l’emporter dans les 12 circonscriptions.
« Notre objectif c’est le grand chelem. »
C’est David Douillet, candidat des Républicains sur la 12e circonscription des Yvelines, qui le dit. Mardi dernier, tous les candidats ou presque étaient réunis au domaine de Madame Elisabeth à Versailles, autour de Gérard Larcher, président du Sénat, Pierre Bédier, président du conseil départemental et Sophie Primas, sénatrice des Yvelines et secrétaire départementale des Républicains.
Le FN en embuscade sur la 8e et la 9e
« Nous avons des candidats de qualité. À nous de convaincre les électeurs pour qu’ils soient représentés à l’Assemblée nationale dans les meilleures conditions possible »,
poursuit David Douillet. Au vu des résultats de l’élection présidentielle, les Républicains estiment ainsi que le grand chelem, comme lors des élections départementales, est possible. Même si, dans deux circonscriptions (la 8e et la 9e),
« Front national est quasi certain d’être au second tour », « Mais nous opposons deux candidats enracinés »,
le estime Pierre Bédier.
ajoute le président du conseil départemental (Michel Vialay et JeanMarie Tétart, N.D.L.R.).
L’enracinement local, c’est l’un des arguments phare des Républicains. Sous entendu, en opposition aux parachutés de la République En Marche ! comme Jean-Noël Barrot, candidat sur la 2e circonscription, élu en Haute-Loire. Il sera face à Pascal Thévenot, maire de Vélizy et député sortant.
« Nous avons des députés sortants enracinés sur leur territoire et des nouveaux candidats avec une expérience locale de proximité, Des élections législatives dépendra le projet pour la France. »
« On veut nous faire croire qu’il s’agit d’une élection nationale,
Mais pas seulement. La richesse de la France, ce sont
martèle Gérard Larcher. poursuit David Douillet.
ses 577 députés issus des territoires. S’ils sont déconnectés de ce territoire, la qualité ne sera pas au rendez-vous. Toute l’expertise dont a besoin un parlementaire, c’est dans sa circonscription qu’il la trouve. Des députés hors sol, venus de nulle part, ce serait une catastrophe. »