Le Courrier de Mantes

Collège François-Mauriac : clap de fin pour la classe artistique

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Une belle expérience artistique de dix-sept années. Enseignant d’arts plastiques au collège François-Mauriac, Hervé Petit était une cheville ouvrière de la classe à projet artistique et culturelle (PAC), qui réunissait des volontaire­s de plusieurs classes de quatrième et de troisième autour de la réalisatio­n d’un projet avec des profession­nels. Son départ en retraite sonne le glas ce projet auquel était associée également Marie Prigent, professeur de lettres.

Vendredi et samedi, les élèves ont présenté leur version de Sacré Graal, librement adapté du film des Monty Python par Marie Prigent, à la salle des fêtes. La représenta­tion a duré une heure, avec un dispositif scénique exceptionn­el. Les élèves ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans une mise en scène réglée au cordeau. Les saynètes qui composent le spectacle reposent sur des idées de gags brillantes et un humour qui fonctionne sur

le fameux « nonsense » britanniqu­e. Un roi Arthur plus vrai que nature et une quantité de personnage­s tous aussi loufoques ont ravi une salle des fêtes comble. « Vous m’avez fait vivre

de belles émotions ! » Très ému, Hervé Petit a clos ainsi cette longue expérience. Pendant cette période, il a initié près de mille élèves au théâtre, à la vidéo, aux décors, soit, en résumé, au « sens de la vie ». Grâce à ce dispositif initié par l’Éducation Nationale, chaque année une cinquantai­ne d’élèves pouvait enrichir leur culture par la pratique du théâtre, par la confection de décors, de s’initier à la vidéo, aux éclairages, à la confection de costumes et à la fonction de régisseur.

Marie Prigent rappelle qu’« une classe à projet artistique et culturel est un projet

de classe, un projet pédagogiqu­e à vocation artistique comme son nom l’indique. Il permet d’obtenir un financemen­t de la direction académique pour régler l’interventi­on d’un artiste dans la classe, de visites culturelle­s ou d’ateliers de pratiques artistique­s chez un partenaire culturel. » Le Prisme de Trappes était le partenaire de cette PAC.

Un humour brillant

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Quatre décors différents et une scène de douze mètres permettaie­nt aux élèves d’exprimer tout leur art

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