Une vision commune pour le tourisme
Avec la Seine pour axe de liaison, les Yvelines et les Hauts-de-Seine ont ajouté la stratégie touristique sur la table de leurs travaux en commun.
Structure concrète du rapprochement des Yvelines et des Hauts-de-Seine, l’établissement public interdépartemental (EPI 78-92) a ajouté une corde à son arc. Après l’archéologie, l’adoption, la voirie et l’aménagement, le tourisme est le nouvel axe de travail que se sont donné les élus, en l’adoptant en séance du conseil d’administration à Jouy-en-Josas.
Après plus d’une année d’existence, l’EPI 78-92 poursuit sa mise en commun de moyens
« sans surcoût pour les habitants »
ne cessent de marteler les conseillers départementaux des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Cette structure est la preuve tangible du rapprochement dont le leitmotiv est de
« ne pas engager plus de dépenses mais rationaliser »,
a précisé Patrick Devedjian.
L’année 2016 a ainsi été marquée par : la création des services interdépartementaux de l’archéologie préventive (5 chantiers engagés), de l’adoption, d’entretien et d’exploitation des 1 915 km de routes départementales ; la fusion des SEM d’aménagement pour donner naissance à Citallios (24 nouvelles commandes, 11 contrats d’étude, la transformation du parc d’affaires d’Asnières et la Zac Rouget-de-Lisle à Poissy) ; la création d’un conseil de développement durable destiné à éclairer les futures politiques ; la mise en place de groupements de commandes permettant des économies liées au volume (environ 30 % en 2016-2017) ; le lancement du projet de plateforme d’établissements et de services pour pallier le déficit d’accueil d’adultes en situation de handicap psychique ou d’autisme.
En lançant une stratégie sur le tourisme, Yvelines et Hautsde-Seine veulent être identifiés comme « Ouest parisien » et peser dans l’élaboration du schéma régional de développement du tourisme et des loisirs en Ile-deFrance. Les deux départements ont contenu leurs ambitions en 7 enjeux et 8 axes de travail, pour lesquels ils mettront en oeuvre
« les moyens humains et financiers nécessaires »,
comme l’a souligné Joséphine Kollsmanberger (Plaisir) en présentant le dossier. Il s’agit ainsi de : conforter l’ouest comme destination affaires incontournables du Grand Paris, accompagner le développement hôtelier, structurer l’offre nature et rurale, impliquer les habitants et acteurs locaux dans le tourisme collaboratif, accompagner l’employabilité, promouvoir l’offre. Pour mettre ces axes en oeuvre, trois niveaux de gouvernance sont mis en place : une commission pour veiller au respect des orientations stratégiques, un comité consultatif des professionnels qui pourra créer des commissions stratégiques ; un comité technique regroupant les unités tourisme des Yvelines et des Hauts-de-Seine et qui pourra s’élargir à d’autres services départementaux selon les thématiques abordées.
L’ouest parisien c’est nous !