Avec Essor, les patrons ont une nouvelle association

Une nouvelle association de chefs d’entreprise vient de voir le jour en vallée de Seine. Baptisée Essor, elle a été lancée mercredi au campus des Mureaux devant plusieurs dizaines de patrons.

Avec Essor (Entreprises Seineet-Oise), les entrepreneurs de la vallée de Seine ont une nouvelle association. Réunis mercredi à l’ancien campus des Mureaux que le Département vient d’acquérir, plusieurs dizaines de chefs d’entreprise avaient répondu à l’invitation du président fondateur Paul-Marie Edwards. Il a présenté Essor comme un outil

« ouvert à toutes les entreprises quelle que soit leur taille », « de faire du business entre nous ».

permettant L’objectif de l’association est de favoriser et développer les relations commerciales entre les membres qui peuvent ainsi étendre leur réseau.

Dispositif d’aide

Après Paul-Marie Edwards, c’est Harris Bodard, autre président et transfuge du Gir, une association concurrente (nos dernières éditions), qui a pris la parole. Il a présenté une autre facette d’Essor : les dispositifs d’aide et de soutien pour les entreprises en difficulté. Un collège d’experts composé d’autres entrepreneurs et de coaches sera chargé de l’accompagnement.

Pour décomplexer ceux qui seraient intéressés et illustrer les bénéfices qu’un patron pourrait tirer d’un tel dispositif, un chef d’entreprise ayant dû faire face à un dépôt de bilan est venu témoigner. Il a expliqué comment, à quelques années seulement de la retraite, il a pu rebondir dans le consulting après avoir été conseillé et soutenu par ses pairs.

Les élus aussi étaient de la soirée. Le président du conseil départemental Pierre Bédier a déclaré que le territoire

avait besoin

[…] […] […]

« en crise massive » « d’entrepreneurs organisés

pour préparer sa reconstruction ». « Essor a mon soutien entier je m’engage à suivre vos recommandations »,

« Pierre Bédier : Territoire en crise »

a-t-il déclaré. Mais le président du département a fini son intervention en lançant un avertissement. Après avoir estimé devant l’assemblée que le Gir

« n’avait pas rempli sa fonction essentielle », « la richesse fabriquée sur ce territoire ne doit pas le quitter l’objectif, c’est le développement du territoire ».

et que