Le dispositif Rezo City se déploie dans de nouveaux locaux
Inaugurés jeudi dernier, les nouveaux locaux de l’association d’insertion Eduquer pour réussir sont aménagés pour recevoir des demandeurs d’emploi. Situés boulevard du Maréchal-Juin, ses quelques bureaux repeints dans des couleurs « zen » sont flambant neufs et l’un d’eux, équipé d’ordinateurs, est spécialement dédiée aux entretiens de coaching. « Nous nous félicitons de pouvoir profiter de ce cadre de travail très agréable, après avoir occupé un local plus exigu ou même avoir été sans lieu d’accueil », déclare le président, Omar Najib, un entrepreneur du secteur du bâtiment. Des entreprises locales ou d’insertion sont intervenues pour les travaux de réfection qui ont duré quatre mois. Les coaches bénévoles pourront suivre les demandeurs d’emploi dans de bonnes conditions.
« Nous les aidons à réaliser leurs CV et lettres de motivations, nous les préparons au monde professionnel et les mettons même en contact avec des recruteurs », ajoutet-il. C’est la mission principale du nouveau dispositif Rézo City, dans la droite ligne des objectifs antérieurs de l’association. Les personnes qui tentent de créer une entreprise peuvent bénéficier de leurs services. De plus, les nouveaux locaux vont servir d’espaces de coworking aux travailleurs indépendants. Une des pièces doit aussi servir à l’association Planet Adam qui réunit des jeunes créateurs d’entreprises issus de quartiers prioritaires.
Au cours de l’inauguration, Smaël Tanrhori, un jeune qui a été suivi par l’association, a témoigné sur son expérience : « Le dispositif m’a aidé à trouver une entreprise qui m’accueille en alternance car je m’inscris
dans une école d’informatique à la rentrée, après un
cursus universitaire. » Une salve d’applaudissements a suivi son intervention, en présence de Khadija Moudnib, l’ancienne candidate aux législatives En Marche et ancienne conseillère municipale. L’ex-élue de Mantes-la-Jolie s’était déplacée et ce n’est pas une surprise : elle a personnellement initié la création de ce réseau et a permis aux responsables associatifs de signer le contrat local de territoire (CLC). Un sujet qui a d’ailleurs fait polémique durant la campagne des législatives. « Nous tenons à préciser que nous n’avons jamais voulu faire de la politique mais bien apporter des conseils aux demandeurs d’emploi », explique un coach bénévole. Une grande entreprise internationale d’informatique a accepté de parrainer l’association et a fait don d’ordinateurs.