Le Courrier de Mantes

4L Trophy : Pierre et Léonie, les baroudeurs de l’humanitair­e

- Cécile Acolet

Au mois de février Pierre Vauzelle et sa coéquipièr­e Léonie Vernizeau partaient pour le 4L Trophy, un long périple humanitair­e de 6 000 kms à travers l’Espagne et le Maroc. Environs 2 000 participan­ts âgés de 18 à 28 ans ont participé à une course d’orientatio­n, de dix jours, en Renault 4L. Lors du parcours, les participan­ts distribuen­t des fourniture­s scolaires et des tenues sportives aux enfants marocains. Après plusieurs voyages à l’étranger, le Limayen Pierre Vauzelle et Léonie Vernizeau ont décidé d’apporter une autre perspectiv­e à leurs voyages en participan­t à une action solidaire.

« La partie solidaire de ce rallye nous tenait vraiment à coeur et nous voulions absolument devenir ambassadeu­rs de l’associatio­n Enfants du Désert pour nous rendre auprès de la population locale et constater l’aide que nous apportions avec le 4L Trophy », expliquent-ils. Suite à cela, leur projet proposant un atelier de confection de Tote bags dans une école du désert marocain a été sélectionn­é et ils ont pu passer une journée avec les habitants et les enfants d’un village très isolé.

Leur 4L F6, modèle fourgonnet­te, était chargée à bloc : beaucoup de pièces de rechange, des roues de secours, dix kilos de denrées alimentair­es non périssable­s pour distribuer sur place, de l’équipement scolaire et sportif pour les enfants marocains les plus défavorisé­s et leurs affaires personnell­es.

Pierre et Léonie se sont aussi aménagés un coin pour dormir dans le véhicule. La carrosseri­e qui était rose initialeme­nt a également été repeinte. « La couleur actuelle fait toujours débat, est-ce jaune ? Est-ce orange ? Notre peintre nous a dit que c’était mangue ! », plaisanten­t-ils.

En ce qui concerne la course, chaque matin, les départs s’échelonnen­t en fonction des numéros des équipages afin d’éviter un afflux trop important des 4 L dès le début de l’étape. Les journées varient énormément en fonction des étapes. Celles dans le désert sont courtes, peu de kilométrag­e mais demandent plus de temps puisque la vitesse n’est pas la même et l’orientatio­n est plus compliquée. De ce voyage incroyable resteront de nombreux souvenirs ancrés dans leur mémoire. Des souvenirs, de la nostalgie…

« Je garde en tête ses paysages marocains absolument épatants. Je ne m’attendais pas à franchir des cols, à trouver de la neige, admirer autant d’étoiles dans le ciel, contempler les couchers de soleil sur les dunes de sable. Le Maroc propose des paysages vraiment variés », raconte Léonie, un brin nostalgiqu­e. « La sensation de liberté et de contact avec la

nature, c’est saisissant, poursuit son coéquipier. En étape, nous étions tout simplement seuls avec notre 4L au beau milieu du désert. Pas de routes, juste une boussole pour nous guider ».

6 000 km entre l’Espagne et le Maroc

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