Le Courrier de Mantes

Bourset tourné vers l’avenir

Le cavalier de Dammartin-en-Serve, fort de sa 6e place acquise il y a quinze jours lors du prestigieu­x CSO de Deauville, espère que ce premier résultat significat­if sur la scène internatio­nale ne sera pas sans lendemain.

- R.B.

Florent Bourset-Marcellas avait déjà obtenu des récompense­s dans sa carrière, notamment un titre de champion de France en poney à l’âge de 12 ans et plusieurs places d’honneur sur des compétitio­ns nationales, c’est la première fois qu’il se distingue dans un concours internatio­nal à une hauteur (1,45 m) significat­ive.

Retour aux affaires

Cela n’a rien d’un hasard, et on pourrait même penser qu’à 40 ans, le Dammartino­is entame vraiment sa carrière :

« J’ai commencé l’équitation à 6 ans, j’ai ensuite participé à des compétitio­ns de rang national jusqu’à 18 ans puis j’ai enseigné. » « complèteme­nt disponible »

Pas

pour son activité sportive pendant longtemps, les choses changent lorsqu’il s’installe il y a six ans à la Ferme Garel de Dammartin :

« Comme je suis mon seul patron dorénavant, j’arrive à concilier la formation profession­nelle pour mes clients et ma carrière. » Ses deux « juments de tête »

avec lesquelles il concourt sont Qristal de Saint-Venant et Viva

du Grizzly. « Ne me demandez pas d’où viennent ces noms,

sourit-il, je n’en sais rien ! Ils les avaient déjà lorsqu’on les a achetés. »

Si avec Qristal, il a signé quelques victoires, c’est surtout Viva du Grizzly en qui il place le plus d’espoir :

« Le cheval est un athlète, rappelle-t-il, et selon sa capacité, on peut aller plus ou moins haut. »

Ainsi, Qristal de SaintVenan­t est semble-t-il parvenue à son top tandis que Viva du Grizzly, avec sa prestation sur un CSO d’1,45 m, a encore une marge de progressio­n :

« Elle a huit ans, et cela fait deux ans et demi que je l’ai en charge. A son niveau, ce sont plutôt des chevaux âgés de dix ans qui s’alignent. Je pense donc que dans deux ans, elle aura la capacité à aller au-delà. »

Voire peut-être d’atteindre le top mondial, avec des CSO dont certaines barres culminent à 1,65 m.

Que le couple se forme

Pour y parvenir, Florent Bourset-Marcellas sait qu’il y aura du travail, mais celui qui se qualifie

« grand rêveur »

de a de la motivation à revendre :

« Une performanc­e comme celle réalisée à Deauville fait progresser. Elle enlève certains doutes et nous prouve qu’on a le potentiel pour grimper. De plus, la confiance des propriétai­res de Viva du Grizzly, Pierre-Cédric et Sandrine Fisher, est importante car cela montre qu’ils croient en mes capacités et en celles de la jument. Et même si on attend la contre-performanc­e et on accepte de ne pas toujours réussir, ce qui est le lot du sport, disposer d’un tel « outil » permet de se lever tous les matins et d’y croire. »

En attendant, Florent Bourset-Marcellas va faire évoluer son cheval patiemment,

« en essayant de bien gérer sa carrière et faire en sorte qu’elle dure jusqu’à 15-17 ans, sachant qu’il devrait être arrivé à maturité vers 10 ans ».

En espérant que sa monture confirme son potentiel d’ici là.

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Florent Bourset-Marcellas et sa jument Viva du Grizzly.

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