Le Courrier de Mantes

Le Souvenir français rend hommage à Georges Pompidou

Un bel hommage a été rendu à l’ancien président qui repose à Orvilliers, à l’occasion de la Fête Nationale, vendredi dernier. Georges Pompidou possédait une résidence secondaire dans la commune.

- J.-M.G

Une belle initiative que celle du Souvenir français d’évoquer les anciens Présidents de la République en se rendant sur leur tombe à l’occasion de notre Fête nationale, vendredi dernier. La Délégation départemen­tale pour les Yvelines de l’associatio­n d’anciens combattant­s a ainsi choisi de rendre hommage au Président Georges Pompidou décédé à Paris le 2 avril 1974 et inhumé au cimetière d’Orvilliers, commune où il possédait sa résidence secondaire.

Vendredi, c’est en présence de son fils, le professeur Alain Pompidou, que le cortège des personnali­tés, parmi lesquelles le maire d’Orvilliers, Chantal Hourson, le vice-président de la Fondation Charles De Gaulle, Jean-Marie Dedeyan et le souspréfet de Saint-Germain-enLaye, Jean-Marc Grauvogel, s’est rendu à 18 heures devant la tombe de Georges Pompidou pour y déposer plusieurs gerbes avant de se réunir à la salle des fêtes pour les discours.

« Georges Pompidou et Orvilliers, c’est une longue histoire d’instants partagés »,

a déclaré Chantal Hourson, rappelant dans quelles conditions le Président avait acquis sa maison, devenue la Maison blanche et évoquant entre autres anecdotes, Pompidou amateur de livres mais aussi joueur de billard et de flipper et qui « n’aimait pas perdre ! »

Jean-Marie Dedeyan a retracé la carrière du Président, rappelant qu’il fut d’abord, dès 1944, un des barons du Gaullisme avant d’accéder à la plus haute charge de l’État en 1969. Entre ces deux dates, Georges Pompidou fut successive­ment directeur du cabinet du général avant de succéder en avril 1962 à Michel Debré comme Premier ministre, fonction qu’il exercera pendant six ans, un record dans l’histoire de la France du XXe siècle.

En mai 1968, Georges Pompidou affronte avec maîtrise les événements de mai et un an plus tard, après la démission du général, il est élu Président de la République. Mais la maladie l’empêchera de terminer son septennat.

« Servir la mémoire »

Délégué général départemen­tal du Souvenir français, le colonel Jean-Marc Blot, étudiant en 1968, a dit son admiration pour

« cet art pompidolie­n et précis d’exposer des idées portant sur des champs aussi divers que la finance, le social ou la géopolitiq­ue ».

Pour Alain Pompidou, le

« Une longue histoire d’instants partagés »

« rôle du fils est de servir la mémoire »,

d’où la publicatio­n d’une trilogie relatant la correspond­ance personnell­e de son père avec le général De Gaulle, un récit sur le parcours de sa mère, Claude Pompidou (décédée en 2007) et un ouvrage intitulé hommage

« Pour l’amour de l’art », « aux parents qui m’ont tout donné. »

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De g.à dr. : Jean-Marie Dedeyan, Chantal Hourson, Alain Pompidou et Jean-Marc Grauvogel.

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