Salle de prière de la rue JeanMoulin : le projet en bonne voie
Après avoir levé quelques obstacles, l’association musulmane El Fethe, concurrente de l’AMMS, est entrée dans son pavillon où elle s’apprête à conduire des travaux.
Le projet d’ouverture d’une salle de prière au 24, rue JeanMoulin a connu quelques déboires à son démarrage. La propriétaire du pavillon avait cherché à se rétracter après l’avoir vendu à El Fethe.
L’association musulmane a dû saisir la justice pour obtenir l’exécution de la vente. Les relations de l’association El Fethe avec la mairie semblaient aussi s’être rafraîchies.
La serrure du local prêté gracieusement par la commune dans le quartier de la Vaucouleurs a été changée subitement par les services municipaux au mois de mai. « C’était un
malentendu », minimise aujourd’hui l’entourage de Cyril Nauth. Une première demande de permis de construire a été refusée par le maire.
Il semble que cet obstacle-là soit également levé.
L’association El Fethe a peutêtre l’avantage, aux yeux du maire, d’être en conflit avec l’Association des musulmans de Mantes Sud (AMMS), avec laquelle il a engagé une lutte à mort sur le plan judiciaire pour faire échec à son projet de mosquée.
Il y avait enfin l’inquiétude des riverains de ce quartier résidentiel, organisés en association Quiétude Merisiers Belles Lances. Une rencontre avec les promoteurs du projet à l’occasion d’une journée portes ouvertes semble l’avoir dissipée. « Oui, nous sommes beaucoup
moins inquiets, indique une
membre du bureau. L’association El Fethe nous a expliqué ses intentions. Elle envisage de construire un toit terrasse, ce ne sera pas un bâtiment énorme, il n’y aura pas de minaret. Dans la mesure où ce projet va se faire, il faut que les choses se passent au mieux avec le voisinage. »
Un accès par la rue des Pyrénées
Élément jugé rassurant pour la quiétude des riverains de l’impasse : l’accès de la salle de prière - dont la capacité d’accueil serait de 200 personnes - se fera par l’arrière, par la rue des Pyrénées.
Le Courrier n’est pas parvenu à joindre le président de l’association El Fethe avant de mettre sous presse.