La nouvelle station d’épuration fonctionnera même en cas de crue
Tous les élus étaient bien présents pour couper le ruban de la nouvelle station d’épuration de Moisson en ce samedi 9 septembre, la sénatrice Sophie Primas, le député Bruno Millienne, le conseiller départemental Didier Jouy, le président de la communauté de communes des Portes de l’Ile-de-France (CCPIF) Michel Obry, et même le président du Sénat Gérard Larcher ! Pas d’épandage Voilà un projet que Daniel Gouriou maire de Moisson et son adjoint Georges Delière ont planifié depuis 2003 afin de porter la capacité de traitement des eaux usées à 2 000 « équivalents habitants », pour les populations de Moisson et Mousseaux, et pour la base de loisirs. Cependant, les zones trop éloignées ou dispersées ne seront pas raccordées à la station et c’est pourquoi la CCPIF va veiller à ce que les installations individuelles soient aux normes. L’exploitation en est assurée par les équipes de Veolia Buchelay.
Réalisées par la société Wangner, les installations sont paraîtil ce qui se fait de mieux sur le marché avec une particularité : le traitement des boues (décantation, filtration) se fait dans un bâtiment sur pilotis afin que le traitement des eaux usées puisse se faire en cas de crue et tous les bassins sont au-dessus de la cote dite 1910.
Quant aux boues ellesmêmes, elles ne seront pas épandues mais incinérées à la station de Rosny.
« Il était quasi impossible de passer un contrat d’épandage agricole parce que les agriculteurs disparaissent peu à peu, et que c’est une solution trop aléatoire pour la Boucle de Moisson », justifie Georges Delière.
Daniel Gouriou s’est félicité pour sa part que les anciennes installations aient pu être reconverties et que les eaux usées aient pu être traitées même pendant les travaux.