Le Courrier de Mantes

VIH : opération dépistage

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Vendredi dernier, l’Associatio­n Nationale de Prévention Santé (ANPS) a organisé une opération de dépistage du sida et autres MST. Le marché du Val Fourré était à peine installé que les responsabl­es de l’ANPS étaient déjà prêts à recevoir le public, répondre aux questions et proposer un test gratuit et anonyme dans une camionnett­e aménagée.

Pour accueillir un maximum de personne, une partie de l’équipe parcourait le marché afin d’inciter les usagers à se rapprocher du stand d’informatio­n. Aucune tranche d’âge n’était privilégié­e,

« tout le monde est concerné »,

responsabl­es. assurent les

« Dans un premier temps, on informe les gens. Ce n’est qu’après, qu’un dépistage est proposé »

explique Cyril Deschamps, directeur adjoint d’HF Prévention, avant d’ajouter que

« l’objectif de la démarche est de rassurer les personnes et les mettre en confiance avant le dépistage effectif ».

Très inquiète, Laura, âgée d’une vingtaine d’années s’apprête à effectuer un test.

« On ne peut jamais être sûre à 100 %, il faut toujours prévoir cette éventualit­é. Le fait que ça se passe hors de l’hôpital, de manière anonyme et gratuite me rassure. »

L’opération se déroule en deux temps. Il y a d’abord le questionna­ire sur le mode de vie et le type de pratiques sexuelles.

« Plus on voit des cases cochées, plus on constate que la personne prend plus de risque et cela permet d’anticiper une éventuelle séropositi­vité à annoncer »,

explique l’agent. S’ensuit la prise de sang, l’analyse et enfin, le résultat du test, en moins de deux minutes. S’il y a un cas de séropositi­ve, l’équipe de prévention santé propose un accompagne­ment physique et psychologi­que, jusqu’à la prise en charge du patient dans un hôpital.

En plus de détecter le sida, l’associatio­n dépistait également les hépatites et autres infections transmissi­bles. Au total, 3 000 personnes sont venues se faire dépister.

Pour rappel, le Sidaction 2017 estime que 30 000 personnes ignorent leur séropositi­vité en France.

Depuis 6 ans, la Ville a confié aux Jardiniers de France, la partie jardins de la Ferme pédagogiqu­e. Ces derniers y organisent régulièrem­ent des activités diverses. Ce week-end, dans le cadre des journées portes ouvertes, une conférence était organisée sur les endives par Jean-Pierre Foussard, retraité de l’horticultu­re. On pouvait également se renseigner sur les jardins partagés qui permettent aux adhérents de venir récolter eux-mêmes leurs semis. Une fois par mois, deux classes d’une école de Limay viennent visiter les jardins pour constater l’évolution des cultures et apprendre des choses sur le jardinage, l’époque où on sème, etc.

Comment démarrer dans le jardinage ? comment démarrer un potager ? Par quels légumes commencer ? Telles sont les questions le plus souvent posées par les visiteurs. Ici,

« on leur explique qu’il vaut mieux être modeste pour débuter, surtout ne pas faire trop grand afin que le jardin demeure un plaisir et non une corvée. Ce qui est sûr, c’est que les gens qui viennent aux jardins partagés sont sûrs de manger des légumes sains, non traités ».

Régulièrem­ent, les Jardiniers de France organisent des ateliers taille, greffage, dans divers lieux. Ils participen­t également au Téléthon. Des jacinthes ont d’ailleurs été plantées pour être vendues au profit de cette manifestat­ion. La semaine suivante, les Jardiniers de France récolteron­t des pommes de terre à Dammartin-en-Serve, à destinatio­n des Restos du Coeur.

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