On a découvert les trésors des Archives Municipales
Qui connaît les Archives municipales ? Peu de monde, alors qu’elles réservent de belles surprises. Les Mantais qui se sont inscrits aux deux visites organisées pour les Journées du Patrimoine n’ont pas été déçus !
D’entrée de jeu, à leur accueil dans la salle de lecture, ils ont pu s’en mettre plein les yeux avec des lettres d’Henri IV, Victor Hugo - et même Napoléon 1er au milieu de bien d’autres trésors exhumés pour l’occasion. Gantés pour l’occasion, ils ont même été invités à s’en saisir. La jeune archiviste a lancé la visite avec une passionnante histoire des archives municipales de Mantes pour laquelle elle est remontée au Moyen Âge. De la Révolution à la Seconde Guerre mondiale, le traitement des archives municipales varie : elles passionnent ou tombent dans l’oubli. Heureusement qu’en 1943, on a eu la bonne idée de louer un coffre à la Banque de France car la mairie a entièrement été détruite lors d’un bombardement le 30 mai 1944 ! Après la guerre, les archives ont été conservées à la bibliothèque et la gestion des fonds historiques confiée au CREDOP. C’est en 1997 qu’un archiviste professionnel a été recruté. Et en 2001 qu’une salle de lecture a été ouverte :
« Tous les jours mais sur rendez-vous : il suffit de demander les documents que l’on souhaite consulter ! »
La seconde partie de la visite a conduit les participants dans les sous-sols où l’archiviste les a initiés à l’art et la manière d’archiver. Avec quelques chiffres impressionnants : sur les 1,6 km de stockage des quatre « magasins », 1,4 km sont déjà occupés. Fonds modernes ou thématiques, cotations, boîtes de classement blanches ou grises plus rien n’a de secret pour les visiteurs.
« Peut-on trouver tous les conseils municipaux depuis la nuit des temps ? », « Oui ! Et mêmes toutes les délibérations ».
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Les journaux, notamment votre Courrier de Mantes depuis sa création en 1944, sont eux aussi archivés. Et consultables ! Qu’on se le dise… L’archiviste a conclu cette passionnante heure de visite par la règle d’or des archives à savoir les 4 C : collecter, classer, conserver… et communiquer. Ce qu’elle a fait remarquablement ! À noter que les deux visites ont fait le plein et que les amateurs ne manqueraient pas si d’autres étaient proposées.