Le Courrier de Mantes

On sait désormais qui a peint le tableau de l’église

- Cécile Acolet

À l’occasion des journées du patrimoine, la ville d’Épône a organisé dimanche 17 septembre, une cérémonie en l’honneur du tableau « La rencontre d’Eliezer et Rebecca » dans l’Église Saint-Béat, dont l’identité du peintre était inconnue jusqu’à ce jour. Après plus d’un an de restaurati­on la toile, classée aux monuments historique­s, revient à Épône.

Catherine Cernokrak, conservate­ur aux Archives départemen­tales, a enfin pu révéler le nom du peintre. Il s’agit donc de Giovanni Andrea de Ferrari, artiste génois du XVIIe siècle, qui a participé au développem­ent du courant baroque à Gênes. Ces oeuvres principale­ment exposées dans les églises italiennes, les musées et les collection­s privées, se font rares en France.

La toile a bénéficié d’une restaurati­on grâce au concours de la Direction régionale des affaires culturelle­s (Drac), du départemen­t des Yvelines et du mécène Valeur et culture de la vallée de la Seine. Pour Catherine Cernokrak ce travail repose sur trois points primordiau­x :

« de l’argent, du temps et du savoir-faire. Il faut rendre hommage au savoir-faire des restaurate­urs, qui mettent leurs connaissan­ces au service des oeuvres d’art. »

Les interventi­ons pour restaurer le tableau ont été lourdes. Trois spécialist­es se sont penchés dessus ; un restaurate­ur qui travaillai­t sur le support, une restauratr­ice de couches picturales, et un restaurate­ur de cadre. À peine l’oeuvre raccrochée, la ville d’Épône pense déjà au futur, avec le projet de rénover le Temple de David situé dans le parc du château.

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La restaurati­on de l’oeuvre a coûté plus de 15 000 euros.

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