Le Courrier de Mantes

Cette année Fleurs en Seine prend racine au Japon

La fête des fleurs du parc de l’Oseraie a été mouillée par la pluie. Peu importe, cette année encore, des milliers de visiteurs ont fait le déplacemen­t pour se balader et trouver de quoi embellir leur jardin.

- K.B.

À chaque année son thème, c’était le Japon qui était à l’honneur le week-end dernier. Séduite par l’art floral nippon, l’ikebana, la présidente de l’associatio­n Fleurs en Seine Sylviane Durupt avait décidé de mettre en avant le pays du soleil levant. On a ainsi pu découvrir toute une exposition consacrée aux différente­s écoles d’ikebana, avec plus de trente bouquets exposés comme des oeuvres d’art, présentée par Sonoe Fujimoto, professeur et maître en la matière.

« Trouver des idées pour le jardin »

Mais Fleurs en Seine, c’est avant tout une centaine d’exposants qui attirent des milliers de visiteurs. On peut y acheter des végétaux, fleurs et arbres, mais aussi de la décoration, des outils… Les plus gourmands s’arrêteront aux stands de produits artisanaux acheter du miel ou du pain d’épice. Au détour d’une allée, on a rencontré Marcel, flamand d’origine comme son accent le laisse entendre, mais désormais installé dans la Manche. Il vend sur son stand des espèces rares d’Hemerocall­es, une plante que l’on trouve au Canada et qui résiste

à des températur­es allant jusqu’à

- 25°C. « Je viens chaque année car ici on n’est pas déçus. Il y a du monde et l’organisati­on comme l’accueil sont bien préparés. On voit beaucoup de collection­neurs. Ce que je vends est introuvabl­e dans les grandes surfaces, c’est pour ça que ma clientèle revient tous les ans ». Pour Brigitte, venue de Bouafle, Fleurs en Seine est avant tout une source d’inspiratio­n. « Je n’ai rien prévu d’acheter en

particulie­r mais je viens trouver des idées pour mon jardin. C’est aussi une belle balade ».

Plantes introuvabl­es

Rien ne fonctionne­rait sans eux, la centaine de bénévoles a encore une fois mis de l’huile dans les rouages du festival. On croise à chaque allée ou presque, des jeunes pousses qui, dans un ballet de brouettes incessant, transporte­nt les emplettes des visiteurs jusqu’à leur voiture. Il y a aussi la buvette où une petite équipe confection­ne sandwichs et crêpes et même un restaurant éphémère monté pour l’occasion. En faisant venir cette année de nouveaux exposants (La pépinière Euve et la pépinière Hennebelle) ou réinvitant des noms prestigieu­x (Les jardins d’Écoute s’il pleut et Les roses anciennes d’André Eve), Fleurs en Seine n’a pas failli à sa réputation. Et même si la pluie a pu en mouiller certains, les allées ont tout de même été bien fréquentée­s.

 ??  ?? Marcel, venu de la Manche vendre des espèces rares d’hémérocall­es. Les habitués reviennent chaque année trouver leurs pépiniéris­tes favoris. Les nuages de la Sye de Christel Noyer proposent une technique de taille japonaise assez pointue. A la buvette,...
Marcel, venu de la Manche vendre des espèces rares d’hémérocall­es. Les habitués reviennent chaque année trouver leurs pépiniéris­tes favoris. Les nuages de la Sye de Christel Noyer proposent une technique de taille japonaise assez pointue. A la buvette,...
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Le parc de l’Oseraie a été très fréquenté le samedi, jour où la pluie n’est presque pas tombée, contrairem­ent à dimanche.

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