Le Courrier de Mantes

Joseph Bakar :

La maternité de Mantes-la-Jolie ouvre ses portes au public le samedi 7 octobre prochain. Une visite ouverte à tous ceux qui ont envie de savoir ce qu’il se passe derrière les portes de cet endroit où naissent les bébés.

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« Je pars du principe que l’inconnu fait peur. En ouvrant les portes de notre maternité au grand public, cela nous permet de désacralis­er l’endroit, d’expliquer nos méthodes et d’éviter aux femmes d’avoir peur ensuite de venir accoucher chez nous. »

Le docteur Joseph Bakar est le chef de la maternité de l’hôpital de Mantes. Lui et son équipe sont à l’origine des portes ouvertes qui se dérouleron­t le samedi 7 octobre de 10 heures à 18 heures.

« Je ne suis pas un charlatan »

« Nous voulons parler de ce que l’on fait. Depuis un an, nous réfléchiss­ons à ce que peut être la maternité de demain. 80 % des grossesses et des accoucheme­nts se passent bien. Nous pouvons alors tester des choses plus naturelles avec les mamans. En revanche, dans les 20 % des cas difficiles, notre équipe est spécialisé­e, profession­nelle et prête à intervenir »,

le docteur Bakar. explique

Ainsi, à la maternité de Mantes, la médecine naturelle cohabite parfaiteme­nt avec la

« Nous avons un énorme arsenal thérapeuti­que à notre dispositio­n.

médecine moderne.

Pourquoi ne pas l’utiliser en parallèle ? »,

« Je ne suis pas un charlatan. Mais je suis capable de me rendre compte que les médicament­s ont aussi leurs limites et que parfois, d’autres solutions peuvent parfaiteme­nt fonctionne­r. »

Joseph Bakar. assume

Ainsi, en toute confiance avec les futures mamans, le docteur Bakar propose des séances d’auto-hypnose et de relaxation, pratiquées par un médecin formé à ces pratiques. Un ostéopathe intervient également sur le bassin des femmes après l’accoucheme­nt, ou sur les nouveau-nés ayant un peu souffert.

« Deux sages-femmes ont aussi des formations en acupunctur­e, et une de nos aides-soignantes est spécialisé­e dans le massage des bébés. »

Des méthodes parallèles utilisées en concertati­on et en accord avec les équipes de médecins.

« On réfléchit, on discute, on décide, puis on essaye. Nous avons conscience qu’un tel discours peut être délicat dans un établissem­ent comme le nôtre »,

conçoit

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