Le Courrier de Mantes

Avec leur nouveau labo, les yaourts I-Grec changent de dimension

I-Grec, la marque de yaourts fondée à Bouafle par de jeunes amis yvelinois vient de passer un cap. Ils ont inauguré vendredi un nouveau laboratoir­e aux Alluets-le-Roi qui leur permettra une production bien plus importante.

- Kevin Burlot

Il est maintenant loin le temps où les premiers yaourts I-Grec ont commencé à se fabriquer dans le sous-sol de la maison des parents de Benoît, un des trois membres fondateurs de la marque. C’était il y a trois ans, le jeune Bouaflais venait de rentrer d’un voyage en Australie, une recette de yaourt grec dans ses bagages. Après avoir convaincu ses deux amis de se lancer dans la création d’une marque, l’aventure pouvait commencer.

Vendredi, on a pu constater le chemin parcouru à l’occasion de l’inaugurati­on de leurs nouveaux locaux, beaucoup plus grands. Désormais installés aux Alluets-le-Roi, les yaourts I-Grec sont aujourd’hui vendus dans la grande distributi­on et dans des lieux prestigieu­x tels Le Crillon ou les boulangeri­es du chef étoilé Thierry Marx.

L’équipe s’est agrandie, les outils ont évolué et l’offre s’est étoffée. Trop à l’étroit dans leur petit laboratoir­e de Bouafle, l’équipe I-Grec a cherché pendant de longs mois l’endroit où elle allait s’installer et le financemen­t qui allait avec.

Après quelques emprunts et une campagne de financemen­t participat­if, les planètes se sont enfin alignées pour que la marque prenne une autre dimension.

Alors que leur capacité de production était de 4 000 pots à la semaine, leur nouveau laboratoir­e va leur permettre d’en produire 1 800 par heure.

« On attend l’agrément sanitaire qui doit arriver dans un mois pour commencer à produire ici. On va maintenant pouvoir alimenter plus de magasins »,

explique Haris, un des membres fondateurs.

L’objectif serait à terme de produire en continu et ne plus être limité par la capacité de production. Aux Alluets, I-Grec loue environ 450 m2 pour stocker et produire.

« Je me souviens avoir vu arriver un jeune qui me proposait un produit avec un concept et un packaging pas terrible. Mais son culot m’a plu. Ce qui a fait la différence, c’est la qualité du produit. Et puis ils proposent un produit de proximité fait avec des ingrédient­s locaux et ça correspond à une demande de nos clients »,

explique Pascal Daniel, responsabl­e alimentair­e chez Carrefour Flins, aujourd’hui épaté par le développem­ent de la marque.

Croisée lors de la soirée d’inaugurati­on, la mère de Benoît, Marie-Claude, est émue aux larmes quand elle se souvient des premiers pas de la petite entreprise de son fils et de ses amis.

« On leur donnait un petit coup de main, on préparait le repas le midi. J’avoue qu’au départ on n’y croyait pas trop. Mais aujourd’hui je suis vraiment fière. Ils sont motivés, espérons que ça continue comme ça ».

« Alimenter plus de magasins »

Pratique. I-Grec, ce n’est pas que des yaourts. La marque propose maintenant toute une gamme de produits d’épicerie fine à découvrir le 29 septembre au marché de FontenaySa­int-Père et le 1er octobre sur le marché de Bouafle.

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