Les amis du CAC s’invitent au conseil municipal
Le conseil municipal qui s’est tenu lundi dernier a été chahuté par la fanfare du CAC Georges-Brassens, venue jouer sous les fenêtres de la mairie. Le maire a réaffirmé les raisons du non-renouvellement de la convention liant le CAC à la mairie.
Lundi dernier, les amis du CAC Georges-Brassens se sont fait entendre. Durant toute la séance du conseil municipal, la fanfare constituée d’une partie des musiciens du centre culturel a joué sous les fenêtres de la mairie. Ce concert, donné à l’extérieur, contrastait avec la présence silencieuse d’une dizaine de sympathisants du CAC, qui arborait brassards noirs en signe de deuil et moustaches en hommage à Brassens.
Par cette action « militante
et non violente » les Amis du CAC sont venus dire leur mécontentement suite à la décision de la mairie de ne pas reconduire le conventionnement avec l’association et la subvention de 330 000 € à partir du 1er janvier prochain (lire notre article en page 7).
Il a fallu attendre la toute fin de la séance, en réponse à une question orale posée par Marc Jammet (PCF), pour que le maire Michel Vialay prononce quelques
mots sur le sujet. Une nouvelle
fois, il a rappelé que « le bâtiment ne fermerait pas et qu’il continuerait à accueillir les associations comme jusqu’à présent ». D’un ton ferme, il a également expliqué que « le projet proposé par le CAC Georges-Brassens n’était pas à la hauteur des ambitions de la ville, ni de la subvention allouée ». La mairie communiquera « en temps voulu » sur l’organisation qui prendra les rênes du futur Espace Brassens.
Au fil du conseil Un nouveau Luce à L’Hôtel-Dieu
Alors que le musée de l’HôtelDieu est désormais fermé pour travaux, la ville apporte durant ce temps un soin particulier au classement, à la conservation et à la préservation des collections, riches de plus de 3 000 pièces.
Le musée propose - rappelons-le - la plus importante collection du peintre Maximilien-Luce. Une de ses descendantes vient de proposer au musée deux nouvelles oeuvres restées dans la famille depuis la mort de l’artiste. Elles portent toutes les deux sur le même thème, extrait de l’histoire de la commune de Paris. Il s’agit de l’Exécution de l’Alsacienne, une grande huile sur toile de 106 X 150 cm, acquise pour la somme de 15 000 euros, et de son étude préparatoire, offerte. Cette oeuvre particulièrement aboutie met en lumière un pan méconnu de l’histoire française, mais également une vision engagée de cet artiste anarchiste militant. Ce nouveau tableau viendra compléter le parcours permanent dédié à Maximilien Luce qui verra le jour à la rouverture du musée au printemps prochain.
Dans le même temps, la veuve du sculpteur Momcilo Milovanovic va faire don d’une oeuvre de son défunt mari à la ville. Cet artiste mondialement célèbre est bien connu pour avoir travaillé à de nombreuses reprises sur l’espace public mantais. Il a notamment réalisé une sculpture pour la bibliothèque GeorgesDuhamel en 1969, le buste de Rodin pour l’école Auguste-Rodin, le groupe Jeux d’enfants pour l’école maternelle Les Capucines ou encore un Mémorial au cimetière Gassicourt. L’oeuvre offerte sera un totem en bois de cèdre de 217 cm de hauteur et 39 cm de largeur. Requalification du square Brieussel
Un concours de maîtrise d’oeuvre assorti d’une enveloppe prévisionnelle de travaux de 1,2 M d’€ vient d’être lancé par la mairie. Objectif : la requalification du square Brieussel-Bourgeois, « ce square est un poumon vert propice à la promenade, aux pauses déjeuner et aux événements festifs et musicaux. Mais il est vieillissant et il y a vraiment matière à l’améliorer afin de l’ouvrir davantage au centre commerçant, et à l’ouvrir aux circulations douces », a confié le maire.
Une action militante