Grand coup de chaud sur la préhistoire, le roman d’un archéologue amateur
Les Attrape-vents relate les péripéties d’une tribu qui, pour survivre à un mal nouveau, traverse l’Europe en quête d’un remède. En route, les protagonistes tomberont sur d’autres clans, créeront des alliances, se feront des ennemis et devront survivre dans un univers très hostile. Le roman, paru cet été, se déroule au paléolithique supérieur, à la fin de l’ère glaciaire. Le petit groupe « attachant » de survivants commence son périple dans la région. « Ils partent d’un très gros site, un lieu de vie, découvert à RueilMalmaison il y a plusieurs années », explique l’auteur, Jean-Michel Portier, président du Centre de recherches archéologiques de la région mantaise basé à Épône (voir encart).
Un récit documenté et validé par des professionnels
Le récit s’appuie sur une problématique du moment : le réchauffement climatique. « C’est ce que l’on vit aujourd’hui », souligne ce garde forestier de profession, qui habite Rosay.
Au-delà de ce clin d’oeil à l’actualité, l’archéologue amateur a surtout voulu coller à la réalité de l’époque : « C’est une période fascinante et bien connue des historiens. Je me suis documenté
pour décrire les paysages, la faune, la flore, le
mode de vie. » Cet aperçu en 305 pages du monde d’il y a plus de 10 000 ans a d’ailleurs été validé par des archéologues spécialisés. Un gage d’authenticité.