Une formalité Tout sauf
A priori, l’entrée en lice du FC Mantois en Coupe de France s’apparentait à une promenade de santé, dimanche après-midi, face à des Palaisiens qui évoluent cinq divisions en-dessous de leurs adversaires.
D’autant que le staff technique mantois n’avait pas pris cette rencontre à la légère en évitant de trop chambouler une équipe qui avait laissé une très bonne impression pour son dernier match de championnat face au Havre. La différence de niveau n’a toutefois jamais paru évidente durant les cent-vingt minutes d’une rencontre équilibrée au cours de laquelle Malick Gueye, par deux fois, a évité la correctionnelle à ses couleurs.
« Ce n’était pas un match facile et malgré l’écart qui séparait les deux équipes sur le papier, on n’a pas su faire sauter le verrou adverse,
confesse le manager général mantois, Robert Mendy.
L’équipe de Palaiseau a très bien joué le coup, mais de notre côté, on n’a pas été assez rapides dans nos enchaînements et on n’a pas été tranchants puisque notre première véritable occasion de but n’est intervenue qu’à la 80e minute ! »
Les Sang et Or ont cependant su rectifier le tir au cours d’une prolongation crispante et forcer la décision par l’intermédiaire de
Palaiseau - FCM : Buts. FC Mantois : FC Mantois :
Samb, puis de Rouag qui piaffait d’impatience de débloquer son compteur but.
« Même si ça s’est fait dans la douleur, l’essentiel est d’être qualifié et d’avoir franchi ce premier obstacle,
Les matchs de Coupe sont particuliers, car si les joueurs ont la volonté de bien faire et de ne pas négliger leurs adversaires, il se passe toujours quelque chose au niveau psychologique qui finit par niveler les valeurs. On va réintégrer les joueurs qui sont restés au repos pour bien préparer notre match de championnat face à Boulogne-Billancourt qui, soit dit en passant, s’est fait éliminer par le PlessisRobinson. C’est la Coupe de France qui veut ça… »
conclut Robert Mendy. 1-2 a.p. (0-0) Samb (98e), Rouag (103e). Gueye - Omari, S. Coulibaly, Baradji, S. Coulibaly (Sylla, 52e) - Lacen, Keïta, Barry (H. Coulibaly, 72e) Guedioura (Benmakhlouf, 63e), Rouag, Samb. Borg.
Entraîneur :
« Si nous marquons les deux ou trois occasions nettes que nous nous procurons en début de rencontre, ce n’est plus le même match »,
regrette Dominique Gomis. Les Yvelinois qui avaient pourtant largement le temps de revenir ne trouveront jamais l’ouverture, au grand désarroi de leur entraîneur :
« Nous avons été nuls. C’était un jour sans, notre adversaire s’est montré beaucoup plus coriace dans l’envie. »
La déception est grande pour le club qui espérait encore passer quelques tours dans cette compétition qu’il a souvent affectionnée.