GPS&O crée le Prix de l’Entrepreneur
La Communauté urbaine GPS&O veut montrer qu’elle s’intéresse aux entrepreneurs et aux porteurs de projets innovants. Pour donner de la visibilité à son action et valoriser les talents du territoire, elle lance un Prix de l’Entrepreneur dont les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes jusqu’au 30 novembre. Cette action vient s’ajouter aux différents dispositifs déjà existants pour soutenir l’innovation et la création d’entreprise. La CU a retenu trois catégories et quatre prix par catégories. Les thèmes sont : transition énergétique, mobilités intelligentes et industrie du futur (robotique, numérique). Les quatre prix sont les suivants : Prix de l’entrepreneur de l’année (8 000 € et un film promotionnel de 4 000 € maximum), Prix de l’innovation industrielle (6 000 € et un film promotionnel de 4 000 € maximum), Prix de l’étudiant-créateur (3 000 €), Prix de l’expérimentation (hébergement d’un an gratuit dans une pépinière d’entreprises de GPS&O).
« Ce prix annuel doit permettre aux participants en général et encore plus aux lauréats de valoriser leur projet, leur parcours et gagner assure Pierre Bédier, vice-président délégué aux grands projets et l’attractivité économique de la CU À l’initiative de ce prix, Pierre Bédier a expliqué lors du dernier conseil communautaire du 27 septembre que ce prix était également une occasion
« de faire se rencontrer les entreprises entre elles ».
Impossible de ne pas mettre en parallèle la création de ce prix avec la récente affaire du Challenge Energies et le refus de Michel Vialay, puis celui de Pascal Collado, respectivement à président des bases de loisirs de Moisson et Verneuil d’accueillir la 8e édition cette journée sportive. En effet, le but essentiel du challenge est de fédérer les entreprises et de permettre à leurs dirigeants et à leurs salariés de se rencontrer et d’échanger, non seulement le jour des épreuves, mais toute l’année au sein du comité de pilotage qui organise l’événement. Une mesure ressentie comme coercitive à laquelle Pierre Bédier ne serait pas étranger. Deux poids, deux mesures ?