Le Courrier de Mantes

Après la cosmétique, le Petit Olivier passe à table

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En longeant la départemen­tal 113, à Épône, il est difficile de ne pas remarquer la boutique du Petit Olivier. Après la cosmétique et l’épicerie, La Phocéenne de cosmétique, le groupe qui commercial­ise la marque Le petit Olivier, vient d’ouvrir un restaurant : La table du Petit Olivier, accolé à la boutique, chemin des Etamières. En service depuis cet été, le nouvel établissem­ent de quarante-cinq places, aux allures résolument modernes, s’inscrit, comme sa gamme de cosmétique, dans une éthique de consommati­on écorespons­able. « Il n’y a pas de viande jeune, c’est-à-dire, pas de veau, pas d’agneau et pas de foie gras également, parce que le gavage n’est pas dans l’éthique

La même huile d’olive que pour les produits de beauté

du Petit Olivier », précise le chef Laurent Joly, qui, naturellem­ent, place l’huile d’olive « de la maison » au coeur de ses recettes.

« Nous possédons 1 500 pieds d’oliviers, nous produisons notre propre huile d’olive, puisque nous sommes propriétai­re d’un moulin tout près du Pont du Gard. C’est la même huile qui est utilisée pour la cosmétique et au restaurant », précise le co-fondateur du Petit Olivier Eric Renard, directeur du nouveau restaurant.

Pour le reste, la logique est la même. Le chef Joly a pris le parti de la consommati­on locale, bio et de saison. « Au niveau des poissons, on n’est sur de la pêche raisonnée ; côté volaille, on va remettre au goût du jour, la poule de Mantes qui est en élevage bio et nos volailles auront entre 130 et 180 jours, au lieu de 90 jours comme c’est généraleme­nt le cas, explique-t-il. Pour les fruits et légumes, notre fournisseu­r est à Mézières, juste à côté. Il nous fournit, à la demande, les produits qui sortent de terre. »

Et pas n’importe quel produit, car si la traditionn­elle pomme de terre y est travaillée sous plusieurs formes, elle côtoie d’autres légumes moins communs à nos tables, rares sur les étalages de marchés ou de supermarch­és, des légumes considérés comme « oubliés ». « Il y a du panais, du topinambou­r, poursuit-il. On vient d’insérer un velouté de potimarron, parce que la saison a démarré et puis il va y avoir également du navet traditionn­el, de la boule d’or, du rutabaga…»

Côté déco, la beauté de la femme s’expose sur les murs, parallèlem­ent aux tables faites de bois massif. « Pour la table centrale, par exemple, on a pris le bois dans un arbre de 8 m de long et en une seule fois ; ce procédé est très rare », indique l’ébéniste qui a aménagé le restaurant.

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L’inaugurati­on, la semaine dernière, s’est déroulée en présence de nombreux élus locaux.

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