Petite bouffée d’oxygène pour le service de réanimation
Belle mobilisation, mercredi, pour la défense du service de réanimation de l’hôpital de Meulan-Les Mureaux. Environ 550 personnes ont défilé de la mairie des Mureaux jusqu’à Meulan pour contester les choix de l’Agence régionale de santé.
Le service de réanimation du centre hospitalier intercommunal de Meulan-Les Mureaux (CHIMM) n’est pas encore sauvé mais quelques espoirs apparaissent. Suite à la mobilisation importante du personnel, des élus et des usagers (notre édition du 27/09), l’Agence régionale de santé (ARS) aurait décidé d’accorder un sursis au service de réanimation du CHIMM, jusqu’au 31 janvier exactement. Un service que l’ARS avait voulu fermer, motivée par un souci d’économie et une volonté de mutualiser les services avec les hôpitaux voisins de Mantes et de Poissy.
Les semaines passent et le cortège de manifestants mobilisés pour défendre l’hôpital grandit. Ils étaient 200 de plus que lors de la précédente manifestation il y a un mois. Encore une fois, beaucoup d’écharpes tricolores ont été vues en tête de cortège, dont Cécile Zammit-Popescu et François Garay, respectivement maires de Meulan et des Mureaux, en première ligne dans ce combat.
« Un dossier préparé par les médecins des trois hôpitaux
(Mantes, Poissy et Meulan-Les Mureaux ndlr)
va être déposé avant la fin du mois. Il s’agit d’une réorganisation pour que quatre lits de réanimation restent à Meulan »,
annonce François Garay. Mais même si l’ARS a décidé d’attendre avant de prononcer la fermeture définitive du service, l’élu ne crie pas victoire :
« C’est seulement un premier pas mais je suis convaincu que nous allons gagner. La réanimation restera à Meulan, la mobilisation a payé et doit continuer à payer. »
Les blouses blanches elles aussi étaient nombreuses à manifester.
Signe que le personnel est déterminé à aller au bout de la lutte, à l’image de la chef des urgences, le docteur Carole Mauger :
« Nos actions vont s’amplifier »
« Nous n’avons pour le moment aucun écrit de l’ARS donc nous n’arrêterons pas. Nos actions vont se multiplier et s’amplifier jusqu’à la fin du mois de janvier. Nous ne lâcherons pas avant d’obtenir une autorisation de cinq ans pour le service de réanimation.