Historique du lieu
Bâti en 1933 pour faire face à l’épidémie de tuberculose, le sanatorium a ensuite été réquisitionné par l’armée allemande en 1940. L’occupant en fait un camp d’internement pour militants communistes, syndicalistes, élus… 1 500 personnes transiteront en ces murs, avant d’être déportées vers les camps de la mort. De 1942 à 1943, le lieu a servi de centre d’entraînement
n’est pas abandonné »,
explique, laconiquement, la direction du GHIV. Pour le maire d’Aincourt, « c’est loin d’être gagné ». Il reste des inconnus pour ce qui est des aménagements routiers,
pour l’instant. « Il faudrait financer 800 mètres de route. Mais qui va payer ?, s’interroge
le maire d’Aincourt. Où débouchera-t-elle ? Pas sur la départementale 142, le conseil départemental refuse pour des questions de sécurité. »
La question de l’assainissement se pose aussi. Entre 250 et 300 personnes emménageraient aux miliciens des Groupes mobiles de réserve, la police de Vichy. 1946 marque la reprise des soins. Quelques années plus tard, la tuberculose recule et l’établissement devient pluridisciplinaire. L’activité se concentre alors sur le pavillon Les Cèdres, laissant les deux autres sombrer peu à peu dans l’oubli.
dans ces 130 nouveaux
logements. « Il y en aurait pour un million d’euros de travaux sur le réseau d’eau potable,
ajoute l’élu. La station d’épuration n’est pas en capacité d’absorber un tel flux. »
Sans compter que cette reconversion ne pourrait se faire sans une révision du PLU d’Aincourt. « Le Parc naturel régional du Vexin aurait son mot à dire », prévient Emmanuel Couesnon, visiblement peu convaincu que ce projet aboutisse un jour.