Le Courrier de Mantes

Droit de réponse

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« Dans un article intitule Joël Mariojouls gagne en justice contre la mairie, publié le 19 juillet 2017, il a été indiqué que la commune de Mantes-la-Jolie aurait illégaleme­nt subvention­né des activités commercial­es, pratique sanctionné­e par le tribunal administra­tif, la cour administra­tive d’appel et, en dernier lieu, le Conseil d’État. Et de citer, à titre d’illustrati­on, deux sociétés et une associatio­n qui auraient bénéficié de ces subvention­s.

Il n’a jamais été jugé que la commune aurait illégaleme­nt financé des activités commercial­es puisque tel n’était pas l’objet du contentieu­x engagé par M. Mariojouls. L’article relaie donc une polémique politique infondée, sans lien avec le contenu des décisions de justice rendues, et nuit à l’image et à l’honneur de la commune de Mantes-la-Jolie et de son maire.

Afin de gérer la location des locaux qu’elle possède, la commune a créé un budget annexe BAL - Bâtiments d’Activités Locatifs -. Si en 2008, 26 locataires avaient une activité commercial­e, industriel­le ou artisanale, ils n’étaient plus que 8 en 2011, les locaux vacants étant gratuiteme­nt mis à dispositio­n d’associatio­ns.

Cette politique culturelle a généré, structurel­lement, un déficit qu’il a fallu combler pour permettre l’adoption du budget annexe à l’équilibre. Tel était l’objet de la délibérati­on contestée du 12 décembre 2011 par laquelle la commune a subvention­né, par son budget propre, le budget annexe à hauteur de 240 196,88 €.

Les juridictio­ns administra­tives n’ont fait que juger le budget propre ne pouvait

« subvention­ner un service public industriel ou commercial ou prendre en charge une partie de ses dépenses »

et ce, sans aucune considérat­ion politique. Autrement dit, il a été jugé que le budget principal de la commune ne pouvait, d’un point de vue comptable, subvention­ner le budget annexe BAL.

Cette difficulté mise en évidence, strictemen­t comptable, de transfert du budget propre vers le budget annexe, a été résolue par la clôture du budget annexe BAL et la réintégrat­ion de ses dépenses et recettes dans le budget principal de la commune.

Tel était l’objet de la délibérati­on du 21 mai 2012, que ni M. Mariojouls, ni la préfecture au titre du contrôle de la légalité, n’ont entendu contester d’un point de vue juridique. La suite n’appelle donc pas d’observatio­ns particuliè­res. »

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