Marques Avenue prêt pour l’extension ?
Bloqué l’année dernière dans son ambition d’extension, le village de marque d’Aubergenville revient avec un dossier revu et corrigé qui comprend moins de boutiques, moins de parkings et une navette gratuite depuis la gare.
Le promoteur de Marques Avenue a dû revoir sa copie après avoir été recalé en fin d’année dernière. Le projet d’extension du centre commercial, spécialiste du déstockage, retente bientôt son examen de passage Il revient avec un dossier amélioré. 140 nouveaux emplois sont à la clé.
Bloqué par les recours de concurrents, le projet d’extension du centre commercial Marques Avenue d’Aubergenville n’est pas abandonné. Bien au contraire, le village de magasins de déstockage de grandes marques situé au Family Village a préparé sa riposte en revoyant sa copie. Il espère cette fois passer l’étape décisive de la commission nationale d’aménagement commercial qui avait rendu un avis défavorable en fin d’année dernière. Les ambitions ont dû être revues à la baisse puisque le dossier présente maintenant 40 boutiques supplémentaires alors que la précédente mouture en comprenait une soixantaine sur une parcelle située entre l’hypermarché Carrefour et le parking actuel du Family Village. Si le projet se concrétisait, 140 emplois pourraient être créés.
Fin septembre, la commission départementale d’aménagement commercial a émis un avis favorable à la demande de permis construire de Marques Avenue. Mais cette première étape du processus avait également été passée avec succès l’année dernière. Que ce soit du côté de la municipalité d’Aubergenville qui soutient le projet, ou de Marques Avenue, personne ne veut vendre la peau de l’ours. Car c’est bien auprès de la commission nationale que les recours déposés par les concurrents avaient fait mouche. Il s’agissait à l’époque du centre One Nation des Clayes-sous-Bois et des porteurs du projet de village de marques de Douains (27) de MacArthurGlen.
Recours des concurrents Navette gratuite depuis la gare
Bloqué en début d’année par la cour d’appel administrative de Douai, suite aux contestations d’associations de commerçants de Rouen notamment, le projet normand ne devrait plus cette fois être un obstacle. Pour mettre toutes les chances de son côté et concrétiser son ambition, Marques Avenue a décidé de revenir avec de nouveaux arguments.
Hormis les recours des concurrents, la commission nationale d’aménagement commercial avait pointé d’autres problèmes. Le projet d’extension prenait place sur une friche naturelle de plus de 20 000 m2 et engendrait une imperméabilisation trop importante du sol, notamment à cause des parkings. Marques Avenue propose donc dans son nouveau dossier un parking à étage et non plus de plain-pied, réduisant d’environ 50 % l’imperméabilisation du sol.
Autre obstacle, la desserte en transport en commun, jugée trop limitée par la commission. Marques Avenue répond par la mise en place d’une navette gratuite entre la gare et le centre commercial. Une piste cyclable sera également créée sur le site et sera connectée à celle de la rue des Quarante Sous. Une passerelle pour piétons complétera les améliorations proposées par le centre commercial.
420 emplois au total
La commission nationale d’aménagement commercial devrait se réunir en fin d’année. Avec cette version améliorée du projet, Marques Avenue espère obtenir le feu vert de l’administration et enfin construire ses 40 nouvelles boutiques. L’ensemble des magasins Marques Avenue représenteraient alors environ 420 emplois au total. L’année dernière, la direction locale du centre confiait vouloir étoffer avant tout l’offre en prêt-à-porter féminin.